Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

L'ambassadeur d'Israël auprès des Nations Unies, Danny Danon, a réagi aux votes du conseil des droits de l'homme de l'ONU contre Israël à la fin de la 37e session vendredi.

Le conseil a adopté cinq résolutions anti-israéliennes traitant des "droits de l'homme dans le Golan syrien occupé", du "droit du peuple palestinien à l'autodétermination", de la "situation des droits de l'homme dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem Est", les "colonies israéliennes dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem Est, et dans le Golan syrien occupé" et "assurer la responsabilité et la justice pour toutes les violations du droit international dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem Est."

En contraste, seulement deux autres résolutions contre la Syrie et une contre l'Iran et la Corée du Nord ont été adoptées par le conseil.

Danon a menacé qu'il y aurait des "conséquences significatives à cause des votes anti-israéliens du conseil des droits de l'homme de l'ONU".

"Ces actions contre Israël sont hypocrites et causent des dommages irréparables à la cause de ceux qui se préoccupent vraiment des violations réelles des droits de l'homme dans le monde," a déclaré l'ambassadeur Danon.

"Nous travaillons en étroite collaboration avec nos amis et alliés, et, ensemble, nous mettrons un terme à l'absurdité que représente le conseil," a conclu l'ambassadeur.

Vendredi, l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Nikki Haley, a également fustigé le conseil pour son parti pris anti-israélien continu, affirmant que le conseil était "indigne de son nom".

"Quand le conseil des droits de l'homme traite Israël plus mal que la Corée du Nord, l'Iran et la Syrie, c'est le conseil lui-même qui est idiot et indigne de son nom," a déclaré l'ambassadrice américaine.

"Les Etats-Unis continuent d'évaluer notre appartenance au conseil des droits de l'homme. Notre patience n'est pas illimitée. Les actions d'aujourd'hui montrent clairement que l'organisation n'a pas la crédibilité nécessaire pour être un véritable défenseur des droits de l'homme," a conclu Haley.