Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

L'ambassadeur américain en Israël, David Friedman, a cherché à faire référence à la Judée et à la Samarie par leurs noms bibliques dans ses déclarations et documents officiels, a rapporté l'Associated Press.

Selon le rapport, l'ambassadeur Friedman a été empêché d'utiliser les noms Judée et Samarie par l'administration Trump.

La Judée et la Samarie formaient le cœur de l'Israël biblique. La Judée a reçu son nom de la tribu de la dynastie davidique qui a régné sur le royaume du sud à partir d'environ 1000 avant l'ère commune jusqu'à – 586, la tribu de Yéhouda. Les Juifs sont en grande partie des descendants des habitants du royaume de Judée (Yéhouda en français).

Samarie a reçu son nom des samaritains, qui ont été emmené sur la terre par l'empire assyrien pour remplacer les habitants exilés du royaume du nord d'Israël. Une population de samaritains réside encore à Samarie plus de 2 500 ans plus tard.

La Judée et la Samarie sont connues internationalement sous le nom de "Cisjordanie", un terme donné à cette terre par le gouvernement de la Jordanie après que la Jordanie ait illégalement occupé le territoire en 1948.

Alors que l'administration Trump continue de qualifier la Judée Samarie de "Cisjordanie", le département d'état a abandonné la semaine dernière le terme de "territoires occupés" dans son "Rapport National sur les Pratiques en Matière des Droits de l'Homme".

De hauts responsables ont déclaré à l'Associated Press que l'ambassadeur Friedman avait poussé à la suppression du terme "occupé" lorsqu'il faisait référence aux terres capturées ou libérés par Israël lors de la Guerre des Six Jours en 1967.

En septembre dernier, l'ambassadeur Friedman a déclaré qu'il croyait que les communautés juives de Judée et de Samarie faisaient partie d'Israël.

"Je pense que les implantations font partie d'Israël", a déclaré Friedman dans une interview accordée au site internet israélien Walla.

"Je pense que c'était toujours l'attente lorsque la résolution 242 a été adoptée en 1967. Elle reste aujourd'hui la seule résolution de fond qui a été acceptée par tout le monde," a-t-il ajouté.

"L'idée était qu'Israël aurait droit de sécuriser ses frontières," a déclaré Friedman. "Les frontières existantes, les frontières de 1967, étaient considérées par tout le monde comme non sécurisées, alors Israël garderait une partie significative de la Cisjordanie, et il rendrait ce dont il n'avait pas besoin pour la paix et la sécurité."