Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le Royaume-Uni a condamné lundi le conseil des droits de l'homme des Nations Unies pour la partialité anti-israélienne de longue date du corps, exigeant que le conseil abandonne un point controversé de l'ordre du jour plaçant Israël sous surveillance minutieuse.

Lundi, le chef de la diplomatie britannique, Boris Johnson, a fustigé le conseil des droits de l'homme de l'ONU, un organe de 47 membres basé à Genève, appelant le conseil à abandonner le point 7 de l'ordre du jour du conseil.

S'exprimant lors de l'ouverture de la 38e session du CDH, Johnson a déclaré que le Royaume-Uni considérait le point 7 de l'ordre du jour comme "disproportionné" et "préjudiciable". Il a également menacé de voter contre toutes les motions présentées au titre du point 7 de l'ordre du jour dans le futur.

"Nous partageons le point de vue que le point 7 de l'ordre du jour consacré exclusivement à Israël et aux territoires palestiniens occupés est disproportionné et préjudiciable à la cause de la paix, et a moins que les choses changent, nous voterons l'année prochaine contre toutes les résolutions," a dit Johnson selon l'AFP.

Récemment, la délégation américaine aux Nations Unies a réitéré son opposition au "parti pris anti-israélien chronique" du CDH, au milieu de rumeurs selon lesquelles les Etats-Unis sont prêts à quitter le conseil.

Sous le président George W. Bush, les Etats-Unis ont boycotté le CDH pendant trois ans, avant que le président Obama ne rétablisse la participation des Etats-Unis au conseil en 2009.