Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi qu'il prévoyait de travailler avec Vladimir Poutine à la mise en œuvre des questions clés discutées plus tôt cette semaine à Helsinki, y compris les problèmes de sécurité d'Israël et la prolifération nucléaire et la paix au Moyen Orient.

Lundi, Trump a rencontré Poutine à Helsinki pour une réunion à huis clos de deux heures.

Bien que les détails de la conversation en tête-à-tête n'aient pas été divulgués, Poutine et Trump ont noté que les préoccupations sécuritaires d'Israël concernant la présence des forces iraniennes en Syrie étaient un des sujets de discussion.

"Nous sommes arrivés à beaucoup de bonnes conclusions, une très bonne conclusion pour Israël, quelque chose de très fort", a déclaré Trump à Fox News.

Poutine, a ajouté Trump, est un "croyant" dans l'état juif et dans son premier ministre Benyamin Netanyahou.

"Il est un croyant en Israël, il est fan de Bibi. Il l'aide beaucoup et l'aidera beaucoup, ce qui est bon pour nous tous."

Mais les commentaires du président Trump lors d'une conférence de presse à Helsinki ont attiré les critiques d'experts, des démocrates et même de hauts législateurs républicains, qui ont accusé le président d'ignorer les principales questions américaines, notamment la prise de contrôle de la Crimée de l'Ukraine, et les rapports des agences de renseignements américaines disant que des responsables russes ont tenté d'interférer dans l'élection présidentielle de 2016.

Jeudi, le président Trump a riposté aux critiques via Twitter, qualifiant le sommet d'Helsinki avec Poutine de "grand succès" et préparant les plans d'une deuxième réunion pour "commencer à mettre en œuvre" les questions débattues en Finlande.

Parmi les questions que le président a soulignées, citons la sécurité d'Israël, la paix au Moyen Orient, les efforts de lutte contre le terrorisme et la prolifération nucléaire.

"Le sommet avec la Russie a été un grand succès, sauf pour le véritable ennemi du peuple, les faux medias" a écrit Trump jeudi. "J'attends avec impatience notre deuxième rencontre pour commencer à mettre en œuvre certaines des nombreuses choses discutées, y compris le terrorisme, la sécurité pour Israël, la prolifération nucléaire, les cyberattaques, le commerce, l'Ukraine, la paix au Moyen Orient et plus encore. Il y a beaucoup de réponses, certaines faciles et d'autres difficiles, à ces problèmes… mais ils peuvent tous être résolus !"

Une des questions clés concernant la sécurité d'Israël est la présence de militaires iraniens et de groupes terroristes chiites soutenus par l'Iran, comme le Hezbollah, en Syrie, quelque chose que le gouvernement a toujours dit être une "ligne rouge" pour l'état juif.

Alors que la Russie a déjà soutenu l'appel à retirer les forces iraniennes de la frontière israélienne, Israël a insisté sur le retrait total des forces iraniennes de Syrie, notant les capacités missiles et drones des Gardiens de la Révolutions présents en Syrie.