Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

British Airways a annoncé jeudi qu'elle mettrait fin à tous ses vols à destination de l'Iran à compter de septembre, après que les sanctions auront rendu les liaisons "non viables commercialement".

Selon l'Associated Press, le transportait a annoncé jeudi que "nous suspendons nos services de Londres à Téhéran car l'opération n'est actuellement pas commercialement viable."

"Nous sommes désolés pour toute perturbation que cela pourrait causer aux projets de voyage de nos clients et nous discutons avec nos compagnies aériennes partenaires pour leur proposer d'autres options."

"Alternativement, ils se verront offrir un remboursement complet ou la possibilité de faire avancer leurs vols."

Quelques heures plus tard, Air France annonçait qu'elle annulait également ses vols à destination de Téhéran à compter du 18 septembre.

La nouvelle arrive alors que l'économie de la dictature islamique continue de souffrir d'une nouvelle liste de sanctions américaines. L'accord de 2015 entre l'Iran et les "puissances mondiales" a levé les sanctions internationales. En retour, l'Iran a accepté des restrictions sur ses activités nucléaires, augmentant le temps nécessaire pour produire une bombe atomique.

Cependant, Trump s'est retiré en mai de l'accord et a récemment signé un décret exécutif rétablissant officiellement les sanctions américaines contre l'Iran.

Les sanctions visent l'accès de l'Iran aux dollars américains et aux industries de l'acier et de l'automobile, interdisent le commerce avec l'Iran en or et en autres métaux précieux et incluent d'autres sanctions qui ont été levées dans le cadre de l'accord de 2015.

Des sanctions supplémentaires seront imposées le 4 novembre, visant les industries pétrolières et maritimes iraniennes.

Les signataires européens de l'accord n'ont pas accepté la décision de Trump de quitter l'accord et ont tenté de le sauver, vu qu'ils considèrent (officiellement) l'accord comme crucial pour prévenir une arme nucléaire iranienne.

Téhéran a exigé que l'Europe propose un train de mesures économiques pour compenser les effets du retrait américain. Jeudi, l'UE a annoncé qu'elle accorderait à l'Iran 18 millions d'euros par an pour sauver l'accord.