Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le principal inspecter de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) a déclaré que l’Iran ne coopérait pas avec les inspecteurs internationaux qui enquêtaient sur des particules d’uranium découvertes dans un entrepôt de Téhéran, a rapporté jeudi Bloomberg.

Deux responsables qui ont demandé à ne pas être identifiés ont déclaré à l’agence de presse que l’inspecteur Massimo Aparo avait déclaré lors d’une réunion à huis clos mercredi à Vienne a des diplomates que l’Iran éludait toute tentative de découvrir la source des particules d’uranium artificiel et naturel détectées à l’entrepôt plus tôt cette année.

Le site en question est celui qui a été identifié par le premier ministre Benyamin Netanyahou lors de son discours devant l’assemblée générale des Nations Unies l’année dernière.

Des rapports publiés en avril indiquaient que l’AIEA avait inspecté l’entrepôt atomique secret. Des rapports ultérieurs ont indiqué que l’installation contenait des traces d’uranium.

Le rapport de jeudi a été publié alors que le directeur général par intérim de l’AIEA, Cornal Feruta, convoquait une réunion extraordinaire des 35 membres du conseil des gouverneurs pour débattre de ces nouvelles préoccupations. Le mois dernier, le diplomate roumain a déclaré que l’Iran avait fait « un pas dans la bonne direction » en tentant de clarifier les choses qui dérangent les inspecteurs.

« L’Iran devrait coopérer pleinement et dans les délais », a déclaré l’AIEA dans une déclaration à Bloomberg adressée par courrier électronique. « L’AIEA est prête à poursuivre ses interactions avec l’Iran en vue de résoudre le problème le plus rapidement possible. »

Au cours des discussions de jeudi, l’AIEA a confirmé que l’Iran avait commencé à violer l’accord de 2015 sur le nucléaire en se préparant à enrichir de l’uranium.

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a par la suite répondu à la confirmation de l’AIEA et a appelé la communauté internationale à agir contre l’agression iranienne.

Les mesures prises par l’Iran font partie de ses efforts pour réduire le respect de l’accord de 2015 en réponse au retrait du président américain Donald Trump de cet accord en mai dernier.