Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le président du parlement libanais a déclaré jeudi qu’un cadre avait été convenu pour des pourparlers avec Israël afin de mettre fin à un différend frontalier maritime de longue date entre les deux nations officiellement en guerre.

Nabih Berri, qui a déclaré que l’armée dirigerait l’équipe libanaise, a déclaré qu’une conférence de presse aurait lieu au sud du Liban près de la frontière sous les auspices des Nations Unies et que les Etats-Unis feraient pression pour un accord aussi vite que possible.

Berri a déclaré que l’accord sur un cadre était en place avant que les Etats-Unis n’imposent des sanctions à des politiciens libanais, y compris l’aide de Berri.

Il a également déclaré lors d’une conférence de presse qu’il avait demandé au président français Emmanuel Macron de faire pression sur la société d’énergie Total pour qu’elle ne retarde pas l’exploration de gaz dans la zone offshore qui longe la région frontalière maritime contestée.

Berri a annoncé l’initiative des pourparlers sur la frontière après l’imposition de sanctions américaines à son bras droit pour corruption et financement du Hezbollah, le groupe terroriste soutenu par l’Iran.

Le ministre de l’énergie israélien, Yuval Steinitz, a par la suite confirmé la déclaration selon laquelle les deux pays tiendraient des pourparlers sous médiation américaine sur leur frontière maritime commune.

« Notre objectif est de mettre fin au différend sur la démarcation économique de l’eau entre Israël et le Liban afin d’aider à développer les ressources naturelles au profit de tous les peuples de la région », a déclaré Steinitz.

« Pour la première fois en 30 ans, des négociations civiles et politiques entre Israël et le Liban auront lieu après deux ans de contacts indirects. »

Dans un communiqué, Steinitz a déclaré que les pourparlers devraient avoir lieu après la fête juive de Souccot, qui se termine le 9 octobre.