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Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Merci, président Trump

Merci, président Trump - © Juif.org

Alors que la nature précise de l’héritage de Trump restera probablement un sujet de débat controversé dans le monde pendant les années ou décennies à venir, l’impression et l’impact du président Donald Trump dans l’état d’Israël sont beaucoup plus faciles à définir.

Après seulement quatre ans, Trump, aux yeux de beaucoup, a réalisé plus d’avancées que les administrations américaines ne l’avaient fait en bien plus longtemps, au point qu’il est salué par beaucoup comme « le président le pus pro-israélien de tous les temps ».

Avant même d’être élu, Trump a promis qu’Israël serait sur l’itinéraire de son premier voyage officiel à l’étranger en tant que président, tenant cette promesse en atterrissant à Ben Gourion le 22 mai 2017. Il a rencontré le premier ministre Netanyahou et le président Rivlin, et est devenu le premier président américain en exercice à prier au Kotel.

Trump et son entourage ont également visité Yad Vashem et le Musée d’Israël, où il a prononcé un discours, déclarant que sous sa présidence, les Etats-Unis se tiendraient fermement aux côtés d’Israël et que les ambitions de l’Iran d’obtenir des armes nucléaires ne se réaliseraient pas.

Jérusalem capitale d’Israël

En décembre de la même année, Donald Trump a annoncé que les Etats-Unis reconnaitraient désormais Jérusalem comme la capitale de l’état d’Israël et que l’ambassade américaine serait prochainement déplacée de Tel Aviv vers la capitale. Dans un discours prononcé à la Maison Blanche le 7 décembre, Trump a déclaré :

« J’ai décidé qu’il était temps de reconnaitre officiellement Jérusalem comme capitale d’Israël. Bien que les précédents présidents en aient fait une promesse électorale majeure, ils n’ont pas réussi à la tenir. Aujourd’hui je livre. »

« J’ai jugé que ce plan d’action était dans l’intérêt supérieur des Etats-Unis d’Amérique et de la recherche de la paix entre Israël et les palestiniens. Il s’agit d’une étape attendue depuis longtemps pour faire avancer le processus de paix et œuvrer en faveur d’un accord durable. »

« Israël est une nation souveraine avec le droit, comme toute autre nation souveraine, de déterminer sa propre capitale. Reconnaitre cela comme un fait est une condition nécessaire pour parvenir à la paix. »

La cérémonie tant attendue de transfert de l’ambassade des Etats-Unis en Israël à Jérusalem a eu lieu le 14 mai 2018. La fille du président, Ivanka Trump, et son mari Jared Kushner, ainsi que l’ambassadeur américain en Israël, David Friedman, et d’autres hauts responsables de l’administration étaient présents.

« Cette ville, et la nation tout entière, témoignent de l’esprit incassable du peuple juif », a déclaré Trump dans une vidéo de salutation envoyée à la cérémonie.

Retrait de l’accord nucléaire iranien

En mai 2018 également, une autre étape importante a été franchie quand le président Trump a annoncé le retrait des Etats-Unis de l’accord nucléaire avec l’Iran qui avait été signé par son prédécesseur, Barack Obama, déclarant :

« Il est clair pour moi que nous ne pouvons pas empêcher une bombe nucléaire iranienne sous la structure délabrée et pourrie de l’accord actuel. L’accord iranien est défectueux dans le fond. Si nous ne faisons rien, nous savons exactement ce qui va se passer. Dans un court laps de temps, le principal état qui soutient le terrorisme au monde sera sur le point d’acquérir l’arme la plus dangereuse du monde. Par conséquent, j’annonce aujourd’hui que les Etats-Unis se retireront de l’accord sur le nucléaire iranien. »

Il a noté dans le même discours que : « nous avons la preuve définitive que cette promesse iranienne était un mensonge. La semaine dernière, Israël a publié des documents de renseignement… montrant de manière concluante le régime iranien et son histoire de poursuite des armes nucléaires… Par conséquent nous allons commencer à rétablir les sanctions nucléaires américaines contre le régime iranien. Nous allons instituer le plus haut niveau de sanction économique… L’Amérique ne sera pas prise en otage par le chantage nucléaire. »

Un mois plus tard, le 20 juin, les Etats-Unis annonçaient qu’ils quittaient le « conseil des droits de l’homme » de l’ONU. Nikki Haley, alors ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, avait critiqué le CDH comme « une organisation qui ne mérite pas son nom » et a fait une note spéciale de « son parti pris chronique contre Israël ».

Les implantations ne sont pas un obstacle à la paix

L’année suivante, en mars 2019, lors d’une cérémonie à la Maison Blanche avec le premier ministre Benyamin Netanyahou, le président Trump a signé un décret présidentiel reconnaissant la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan.

« Après 52 ans, il est temps que les Etats-Unis reconnaissent pleinement la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan, qui est vitale pour la sécurité d’Israël et de la région environnante », a déclaré Trump.

C’était une autre initiative audacieuse, après quoi la déclaration ultérieure en novembre de la même année était moins surprenante – le secrétaire d’état américain Mike Pompeo a annoncé que les implantations en Judée Samarie n’étaient pas en violation du droit international.

L’assassinat de Soleimani

L’élimination du commandant de la Force iranienne Qods, Qassem Soleimani, en janvier 2020, est un autre exemple de la « fermeté » des Etats-Unis sous Trump. L’assassinat a eu lieu près de l’aéroport international de Bagdad et a également tué le commandant adjoint des milices chiites en Irak, Abu Mahdi al-Mohandis.

A la suite de l’attaque, Trump a tweeté une photo du drapeau américain et le Pentagone a publié une déclaration disant que : « cette attaque était conçue pour dissuader l’Iran de lancer de futures attaques. Les Etats-Unis continueront de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger notre peuple et nos intérêts dans le monde. »

Le(s) deal(s) du siècle

Le 28 janvier 2020, le premier ministre Benyamin Netanyahou est arrivé à Washington DC pour assister à la présentation du plan de paix du président Trump, présenté comme une approche unique du conflit israélo-arabe qui avait le potentiel de réussir là où les dirigeants précédents avaient échoué. Le plan comprenait la reconnaissance américaine des implantations israélienne en Judée, Samarie et dans la vallée du Jourdain, l’établissement d’un état palestinien avec des frontières clairement délimitées, et le maintien du statu quo dans la vieille ville de Jérusalem et sur le mont du Temple.

L’accord n’a pas pu démarrer en grande partie en raison de l’opposition résolue des palestiniens à ses termes, mais les futurs accords, signées en septembre, ont pratiquement écarté les palestiniens d’un mouvement plus large vers la paix au Moyen Orient, lorsque les Emirats Arabes Unis et Bahreïn ont signé les accords de normalisation avec Israël.

Ces « accords d’Abraham » ont été négociés par des responsables de l’administration Trump et ont abouti à des cérémonies de signature de traités à la Maison Blanche, auxquelles ont participé le ministre des affaires étrangères des Emirats Arabes Unis, Sheikh Abdullah Ben Zayed, le ministre des affaires étrangères de Bahreïn, Abdel a-Latif a-Ziani, le président Trump et le premier ministre Netanyahou.

Message de départ

Et, dans ce qui pourrait être le message final de l’administration Trump pour confirmer qu’il a été « le président le plus pro-israélien de tous les temps », le secrétaire d’état Pompeo a annoncé le mois dernier que les citoyens américains nés à Jérusalem auraient la possibilité d’inscrire leur lieu de naissance comme « Israël ».

 

 

 

2 commentaires
Merci à Donald Trump pour son soutien indéfectible à la démocratie israélienne. Et merde aux 75% de juifs antisionistes qui ont voté pour Biden Harris Omar... La vie des juifs sionistes américains va être difficile.
Envoyé par Claude_107 - le Dimanche 8 Novembre 2020 à 21:30
Aucun doute, Trump a été et est un vrai ami de l'état Juif, quoi qu'en pensent la gauche israélienne et les juifs democrates américains.
Envoyé par Claude_107 - le Lundi 9 Novembre 2020 à 07:22
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 60 minutes