Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

L’administration du président américain Joe Biden a déclaré au Congrès qu’elle procèderait à un accord pour la vente de plus de 23 milliards de dollars d’armes aux Emirats Arabes Unis, y compris des avions F-35, des drones armés et d’autres équipements, ont annoncé mardi des assistants du Congrès, selon Reuters.

Un porte-parole du département d’état a déclaré que l’administration irait de l’avant avec les ventes proposées aux Emirats sous l’administration Trump, « même si nous continuons à examiner les détails et à consulter les responsables émiratis » concernant l’utilisation des armes.

L’administration Trump a accepté de vendre des avions avancés aux Emirats Arabes Unis après la signature des accords d’Abraham. L’accord a été signé lors du dernier jour du mandat de l’ancien président Donald Trump.

L’administration Biden a ensuite décidé d’arrêter la vente. Le secrétaire d’état Antony Blinken a expliqué à l’époque qu’en matière de vente d’armes : « il est courant au début d’une administration de passer en revue les ventes en attente, pour s’assurer que ce qui est envisagé est quelque chose qui fasse progresser nos objectifs stratégiques et progresse notre politique étrangère, c’est donc ce que nous faisons en ce moment. »

Le paquet de 23,37 milliards de dollars comprend des produits de General Atomics, Lockheed Martin Cord et Raytheon Technologies Corp, y compris 50 avions furtifs F-35, jusqu’à 18 drones MQ-9B et un paquet de missiles air-air et air-sol.

Alors que le premier ministre Benyamin Netanyahou et le ministre de la défense Benny Gantz ont annoncé qu’Israël ne s’opposerait pas à la vente américaine de systèmes avancés aux EAU, le commandant de l’armée de l’air israélienne, Amikam Norkin, a indiqué récemment qu’il était opposé à la vente.