Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

L’administration Biden jette les bases d’une nouvelle poussée pour encourager davantage de pays arabes à signer des accords avec Israël et travaille pour renforcer les accords existants, a rapporté mercredi l’Associated Press.

L’adoption des « accords d’Abraham » est une rare poursuite d’une politique de l’administration Trump, note le rapport.

L’administration Biden a vu des perspectives importantes de plusieurs autres gouvernements arabes pour signer des accords apaisants et normalisant les relations avec Israël. Les responsables américains ont refusé d’identifier publiquement les pays qu’ils considèrent comme des perspectives prometteuses.

La récente guerre de 11 jours entre Israël et les groupes terroristes de Gaza a compliqué la diplomatie soutenue par les Etats-Unis pour de nouveaux accords, selon l’AP.

Le rapport indique également que l’administration Biden envisage de nommer un ancien ambassadeur américain en Israël, Dan Shapiro, a un rôle au Moyen Orient qui rassemblerait et potentiellement étendrait les accords pays par pays entre Israël et les gouvernements du Moyen Orient.

Les responsables américains s’efforcent également d’encourager davantage les affaires, l’éducation et d’autres liens entre les quatre états arabes et Israël. Ils espèrent qu’un succès visible favorisera également les accords bilatéraux dans la région, tandis que les Etats-Unis s’efforcent de faire avancer la résolution du conflit israélo-palestinien-arabe.

Le rapport de mercredi est important, étant donné que le Washington Free Bacon a rapporté la semaine dernière que le département d’état de Biden semble prendre ses distances par rapport aux accords d’Abraham.

Le rapport indique que le département d’état décourage les employés de se référer aux accords de paix par son nom officiel et a effacé le nom d’un large éventail de communications officielles du département d’état. Il a ajouté que le département d’état préfère utiliser le terme « accords de normalisation ».