Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le ministère jordanien des affaires étrangères a condamné mercredi une décision du tribunal de première instance de Jérusalem autorisant, pour la première fois, des Juifs à prier en silence sur le Mont du Temple.

« Le ministère jordanien des affaires étrangères condamne la décision du tribunal israélien autorisant les extrémistes à prier sur la place de la mosquée Al Aqsa », a déclaré le ministère dans un communiqué.

Haitham Abu Al Foul, porte-parole officiel du ministère, a déclaré : « cette décision est sans valeur et n’a aucun statut juridique en vertu du droit international, qui ne reconnait pas la juridiction légale d’Israël dans les territoires occupés en 1967, y compris Jérusalem Est. »

Selon lui, « cette décision constitue un dommage dangereux au statu quo historique et juridique de la mosquée Al Aqsa, et aux décisions de l’UNESCO. »

« Le royaume ne reconnait pas la juridiction légale d’Israël sur Jérusalem occupée. La place Al Aqsa, 144 dunams, est un lieu de culte réservé aux musulmans, et la direction jordanienne du Waqf est le seul organe chargé de traiter toutes les questions relatives au site saint, y compris l’entrée et la sortie. »

Mardi, le juge Bilhha Yahalom du tribunal d’instance de Jérusalem a statué que les prières silencieuses sur le Mont du Temple ne pouvaient pas être interprétées comme un acte criminel, et a ordonné à la police d’abandonner une ordonnance restrictive imposée au rabbin Aryeh Lippo, qui avait été interdit d’accès au mont à cause de ses prières silencieuses.

« Ses visites quotidiennes au Mont du Temple montrent à quel point cela est important pour lui », a écrit le juge Yahalom dans sa décision.