Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

49 des 50 sénateurs républicains américains ont déclaré lundi qu'ils ne soutiendraient pas un nouvel accord nucléaire émergent entre l'Iran et les puissances mondiales, rapporte Reuters.

Citant des articles de presse sur un nouvel accord, qui n'a pas encore été finalisé, les législateurs ont déclaré dans un communiqué que l'administration du président Joe Biden pourrait parvenir à un accord pour affaiblir les sanctions et réduire les restrictions sur le programme nucléaire iranien.

Ils se sont engagés à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour renverser un accord qui ne « bloque pas complètement » la capacité de l'Iran à développer une arme nucléaire, limiter son programme de missiles balistiques et « faire face au soutien de l'Iran au terrorisme ».

Le sénateur Rand Paul était le seul membre républicain du Sénat à ne pas avoir signé la déclaration de lundi. Dans une déclaration envoyée par courrier électronique, il a déclaré : « Condamner un accord qui n'est pas encore formulé revient à condamner la diplomatie elle-même, ce n'est pas une position très réfléchie ».

L'Iran a progressivement réduit son respect de l'accord de 2015 qu'il a signé avec les puissances mondiales, en réponse au retrait de l'ancien président américain Donald Trump de l'accord en mai 2018, mais a tenu plusieurs séries de pourparlers indirects avec les États-Unis sur un retour à l’accord.

Il y a eu des indications récemment qu'un accord entre l'Iran et les puissances mondiales pourrait être conclu en quelques jours.

Cependant, les pourparlers ont été suspendus vendredi et aucun calendrier n'a été fixé pour leur reprise.

La semaine dernière, un groupe bipartite de 21 membres du Congrès, dirigé par les représentants Josh Gottheimer (NJ-5), Elaine Luria (VA-2) et Tom Reed (NY-23), a exhorté l'administration Biden à répondre aux préoccupations concernant l’accord imminent avec l'Iran.

Les législateurs ont noté qu'avec des informations indiquant que les négociations de Vienne sont sur le point de se terminer, plusieurs questions critiques restent sur la table, notamment la levée potentielle de la désignation d'organisation terroriste étrangère (FTO) du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC) et des sanctions imposées au guide suprême.

Le mois dernier, près de 200 républicains de la Chambre ont écrit à Biden et averti que tout accord nucléaire conclu avec l'Iran sans l'approbation du Congrès « subira le même sort » que l'accord de 2015.

« Nous considérerons tout accord conclu à Vienne qui n'est pas soumis au Sénat américain pour ratification en tant que traité - y compris tous les accords secrets conclus avec l'Iran directement ou en marge des pourparlers officiels - comme non contraignant », ont déclaré les législateurs du GOP.