Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Un groupe de 15 membres démocrates de la Chambre doit tenir une conférence de presse mercredi matin au cours de laquelle ils feront part de leurs préoccupations concernant l'accord nucléaire en cours d'élaboration avec l'Iran.

Les législateurs qui participeront à la conférence de presse sont : Josh Gottheimer (NJ-5), Elaine Luria (VA-2), Donald Norcross (NJ-1), Jared Golden (ME-2), Juan Vargas (CA-51), Vicente Gonzalez (TX-15), Dean Phillips (MN-3), Haley Stevens (MI-11), Tom Suozzi (NY-3), Brendan Boyle (PA-2), Darren Soto (FL-9), Val Demings (FL-10), Jim Costa (CA-16), Susie Lee (NV-3) et Grace Meng (NY-6).

Au milieu des informations faisant état de progrès dans les pourparlers nucléaires indirects entre les États-Unis et l'Iran, les législateurs de Washington ont exprimé leurs inquiétudes concernant l'accord.

Le mois dernier, un groupe bipartite de 21 membres du Congrès, dirigé par Gottheimer, Luria et Tom Reed (NY-23), a exhorté l'administration Biden à répondre aux préoccupations concernant l'accord imminent avec l'Iran.

Les législateurs ont noté qu'avec des informations indiquant que les négociations de Vienne sont sur le point de se terminer, plusieurs questions critiques restent sur la table, notamment la levée potentielle de la désignation d'organisation terroriste étrangère (FTO) du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC) et des sanctions imposées au guide suprême.

Un mois plus tôt, près de 200 républicains de la Chambre avaient écrit à Biden et averti que tout accord nucléaire conclu avec l'Iran sans l'approbation du Congrès « subira le même sort » que l'accord de 2015.

« Nous considérerons tout accord conclu à Vienne qui n'est pas soumis au Sénat américain pour ratification en tant que traité - y compris tous les accords secrets conclus avec l'Iran directement ou en marge des pourparlers officiels - comme non contraignant », ont déclaré les législateurs du GOP à Biden.

L'Iran a progressivement réduit son respect de l'accord de 2015, en réponse au retrait de l'ancien président américain Donald Trump de l'accord en mai 2018, mais a tenu plusieurs séries de pourparlers indirects avec les États-Unis sur un retour à l'accord.

Les négociations ont presque atteint leur terme le mois dernier avant que Moscou n'exige que son commerce avec l'Iran soit exempté des sanctions occidentales contre l'Ukraine, jetant le processus dans le désarroi.