Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

L’administration Biden a renoncé à son projet de rouvrir un consulat à Jérusalem qui avait servi de facto de mission à l’Autorité palestinienne, selon un rapport du Times of Israel, et poursuit à la place des mesures alternatives pour améliorer les liens avec l’AP.

En 2019, l'administration Trump a fermé le consulat de Jérusalem, affirmant que l'installation n'était plus nécessaire après le déménagement de l'ambassade des États-Unis dans la ville.

Cette décision a été largement perçue comme faisant partie d'un effort plus large visant à dégrader les relations des États-Unis avec l'Autorité palestinienne – et à signaler le soutien américain à la souveraineté israélienne sur toute la ville.

Après l'élection de Biden, la nouvelle administration a contacté l'AP pour améliorer les liens et a élaboré des plans pour la réouverture du consulat - une décision à laquelle le gouvernement israélien s'est fermement opposé.

Dimanche, le Times of Israel a rapporté que la Maison Blanche de Biden avait abandonné son projet de rouvrir le consulat, citant deux responsables américains et palestiniens.

L’administration Biden réfléchit cependant à d’autres mesures pour renforcer les liens avec l’Autorité palestinienne, notamment en élevant le secrétaire d’État adjoint aux Affaires israéliennes et palestiniennes Hady Amr au poste d’envoyé spécial, servant de liaison entre la Maison Blanche et l’AP.

En outre, l'administration Biden prévoit de séparer l'unité des affaires palestiniennes du département d'État de sa mission israélienne et de la faire rapporter directement au nouvel envoyé spécial auprès de l'AP.

Les responsables cités dans le rapport ont déclaré que les États-Unis espéraient achever les changements avant la visite du président en Israël le mois prochain.