Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Tsahal réduit ses activités antiterroristes en Judée-Samarie suite au sommet d'urgence qui s'est tenu aujourd'hui à Aqaba, en Jordanie, entre Israël et l'Autorité palestinienne, a rapporté le correspondant militaire du Yediot Aharonot, Yossi Yehoshua.

Un haut responsable de la sécurité a déclaré : « Nous lui donnons une chance. Nous n'agirons que face à des bombes à retardement ou à un besoin opérationnel urgent. »

Le député Gideon Sa'ar (Parti de l'unité nationale) a critiqué la décision du gouvernement sur son compte Twitter, écrivant : « Chers partisans, essayez de deviner : comment l'opposition aurait-elle réagi à une telle décision lors du [précédent] gouvernement ? Entièrement à droite nous ? Comme si. »

Le sommet, organisé par la médiation, la Jordanie, ainsi que les États-Unis et l'Égypte, visait à réduire les tensions après une série d'attaques terroristes à Jérusalem dans laquelle 11 Israéliens ont été assassinés et un nombre croissant de batailles entre les forces de Tsahal et les terroristes dans Judée et Samarie, avant le mois sacré musulman du Ramadan.

Les médias arabes ont rapporté que le sommet est considéré comme la première plate-forme pour revitaliser le processus politique. Il est également signalé que les objectifs secrets et non déclarés du sommet sont de provoquer la fin des groupes armés et illégaux dans les villes arabes de Judée-Samarie et d'empêcher leur propagation à d'autres villes.

Israël était représenté au sommet par le conseiller à la sécurité nationale Tzachi Hanegbi, le directeur Ronen Bar, le directeur du ministère des Affaires étrangères, Ronen Levi, et le coordinateur des activités gouvernementales en Judée-Samarie Ghassan Alian.

La dernière fois qu'une rencontre similaire entre des responsables israéliens et palestiniens a eu lieu, c'était en 2012, lors d'une réunion qui s'est également tenue en Jordanie.

L'AP avait des demandes supplémentaires dans le cadre du sommet, qui comprenaient l'annulation de la décision de normaliser neuf avant-postes juifs en Judée-Samarie et l'arrêt complet de toute construction juive en Judée-Samarie. Israël n'aurait pas accepté ces exigences supplémentaires.