Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

L'ancien Premier ministre Ehoud Barak a laissé entendre aujourd'hui (mardi) dans un fil Twitter sur la controverse sur la réforme judiciaire qu'Israël possède des armes nucléaires.

« Cela nous semble bizarre. Mais dans les conversations des Israéliens avec les partis politiques occidentaux, leur profonde inquiétude émerge quant à la possibilité que, si le coup d'État en Israël réussisse, une dictature messianique soit établie au cœur du Moyen-Orient, possédant des armes nucléaires, et qui souhaite fanatiquement une confrontation avec l'Islam centrée sur le Mont du Temple. A leurs yeux, c'est vraiment effrayant. Cela n'arrivera pas. Passez de bonnes fêtes », a écrit Barak.

Les commentaires de Barak violent le principe d'ambiguïté stratégique par lequel Israël ne confirme ni ne nie sa possession d'armes nucléaires et refuse d'être la première nation à les introduire au Moyen-Orient.

Barak a déclaré dans un discours la semaine dernière devant le groupe de réflexion basé à Londres Chatham House, l'Institut royal des affaires internationales, qu'il pensait que les protestations actuelles contre les réformes judiciaires en Israël pouvaient faire tomber le gouvernement Netanyahou.

Se référant au livre de 2021 "Why Civil Resistance Works: The Strategic Logic of Nonviolent Conflict", du professeur Erica Chenoweth et de la politologue Maria J. Stephan, Barak a déclaré qu'Israël avait dépassé le seuil de 3,5% de la population qui participe au protestations.

« A la fin, le gouvernement tombe ou capitule », a déclaré Barak. « Nous avons déjà franchi ce chiffre en moins de trois mois, nous allons donc dans la bonne direction. »