Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le journal libanais Nidaa Al Watan a publié lundi matin les détails d'un document envoyé par l'ambassade américaine au Liban au président du parlement libanais, Nabih Berri, concernant un cessez-le-feu entre Israël et le groupe terroriste Hezbollah.

Le document révèle que, selon la proposition, un comité de surveillance serait créé pour assurer la mise en œuvre de la résolution 1701 de l'ONU. Le comité serait dirigé par un général américain et comprendrait un général français.

L'accord donne également à Israël le droit d'agir militairement au Liban, mais seulement après que le comité ait tenté de gérer les violations du cessez-le-feu et ait échoué dans sa tentative.

Le Hezbollah s'oppose avec véhémence à ce que l'armée israélienne ait la liberté d'agir sur le territoire libanais, à partir du moment où l'accord entrera en vigueur.

L'accord comprend également le retrait des capacités militaires du Hezbollah, non seulement au sud du fleuve Litani, mais aussi au nord de celui-ci. Selon le journal, cette question n'est pas négociable. Le document indique que les Israéliens sont inébranlables dans leurs conditions et souligne qu'elles ne sont pas sujettes à changement ou à discussion.

Dimanche soir, le Liban a donné sa réponse à une proposition de cessez-le-feu négociée par les États-Unis, en la soumettant à l'ambassade américaine à Beyrouth.

Selon le réseau libanais LBC, la réponse a été qualifiée de « positive ».

Le projet de trêve proposé a été présenté la semaine dernière par l'ambassadeur des États-Unis au Liban à Nabih Berri, président du parlement libanais et allié clé du Hezbollah.

Le rapport de la LBC a également déclaré que le Liban attend désormais l'arrivée de l'envoyé spécial américain Amos Hochstein, qui devrait se rendre dans la région mardi, pour finaliser les détails de l'accord.