Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Majid Takht Ravanchi, rencontrera vendredi les ministres européens des Affaires étrangères pour tenter de faire avancer un processus qui conduirait à un nouvel accord nucléaire.
La semaine dernière, la République islamique a proposé de limiter son enrichissement d'uranium à seulement 60 %, soit moins que le niveau nécessaire pour créer une arme nucléaire, en échange de l'absence de nouvelles sanctions de la part des États-Unis et de l'UE. Cependant, l'UE a rejeté l'offre de l'Iran, et le ministère des Affaires étrangères de Téhéran tente désormais de parvenir à un nouvel accord.
Les réunions de vendredi avec les diplomates européens mettront fin à une interruption de deux ans au cours de laquelle aucune réunion n'a eu lieu pour discuter d'un nouvel accord nucléaire. Ainsi, les États-Unis, la Russie et la Chine, qui avaient signé l'accord de 2015, dont le président Trump s'est retiré, ne participeront pas aux réunions. Les ministres des Affaires étrangères du Royaume-Uni, de l'Allemagne, de la France et d'autres États de l'UE participeront aux réunions.
Après avoir rejeté la proposition de l'Iran de limiter son enrichissement à 60 %, les puissances européennes et les États-Unis ont adopté une résolution exigeant que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) produise une « évaluation complète et actualisée » des activités nucléaires de l'Iran d'ici le printemps 2025.
Si l'AIEA juge que l'Iran a violé ses engagements, les États-Unis et l'UE imposeront des sanctions supplémentaires au régime. En réponse à cette décision, l'Iran a annoncé vendredi son intention de lancer une « importante série de centrifugeuses nouvelles et avancées » pour accélérer le développement du programme.