Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Deux Etats? En se penchant objectivement sur la question, on peut constater que le côté arabo-musulman, dans le cadre de la décolonisation, en a déjà obtenu plusieurs: Arabie, Jordanie, etc. Le côté juif n'a eu droit qu'à une infime partie de ce que les Nations s'étaient engagées à lui octroyer dans le cadre de la déclaration Balfour, entérinée par le vote de San Remo.
De plus, avec l'exemple du mini-Etat islamique de Gaza, qui bombarde tout le sud du pays, quel intérêt auraient les Juifs à prolonger cette expérience en étendant les agressions entre autres aux alentours de l'aéroport international?
Il est encore temps de se ressaisir et de stopper cet engrenage absurde qui passait au départ pour un processus de paix.

Tout à fait d'accord avec vous Yochoua.

Israêl a tout à perdre à entrer dans un engrenage qui ne lui sera que désavantageux vus les comportements irréalistes et surtout haineux des palos et de ceux qui tirent leurs ficelles (les tirs palestiniens contre Israêl continuent jusqu'à présent et la charte du hamas pour la destruction d'israêl n'a jamais été amendée.

De la fermeté, c'est tout ce dont ce pays, tellement courageux, a le plus besoin.

HAM ISRAEL HAYE

C'est la formule magique. Elle est dans toutes les bouches comme le pétrole dans tous les réservoirs. Et ce ne sont pas les radios juives qui font preuve de la plus grande retenue...

Quant on lit le commentaire d'Adel, au bas de l'article, je doute de la bonne volonté de certains palestiniens. Ce ne sont pas quelques km de terre qu'ils veulent, mais tout le territoire israëlien. Si Israël leur concède aujourd'hui une partie de son territoire, même en échange d'une autre, je pense que ce serait une erreur. Pourquoi les autres états arabes ne cédèraient-ils pas une partie de leur territoire au peuple palestinien ? OUI à la paix, mais pas à n'importe quel prix !
Elisabeth

La paix à laquelle l'antisémitisme planétaire aspire n'est qu'un des moyens qui justifient la fin qu'il nous prépare. Quant aux lumières qui nous expliquent combien les tenants et les aboutissants de ce bras de fer nous échappent, il ne leur viendra jamais à l'esprit que, hormis la haine aveugle, c'est de leurs certitudes que les velléités guerrières s'alimentent.

Gagner la confiance des Israéliens et la sympathie de la diaspora juive est-il si difficile quand l'intention est vraiment sincère ? Les dits Palestiniens ne savent-ils pas que quelques gestes de bonne volonté seraient plus productifs pour la paix que plusieurs divisions de tanks ?

Jusque-là, le film nous gruge de son surréalisme : pétards contre nourriture et autres avantages non moins appréciables. On attend toujours les improbables évènements, car à contre-courant, qui nous donneraient l'espoir de quitter la salle heureux et émus. Entre tous les partisans d'un second état palestinien, il n'y a quasiment que les Juifs et les naïfs pour croire qu'une issue heureuse est possible dans ce tragique scénario où la bête est sans cesse magnifiée.

L'erreur est humaine. Elle l'est d'autant plus quand tout tend à l'entretenir. Les donneurs de leçon n'ignorent pas en leur for intérieur que la vérité est en liberté surveillée. C'est la raison pour laquelle il ne faut pas confondre faire la paix et foutre la paix à n'importe quel prix. Surtout quand l'espace manque pour battre en retraite.