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Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Benoît XVI demande des efforts "sincères" pour résoudre le conflit israélo-palestinien

CITE DU VATICAN - A un mois de son voyage au Proche-Orient, le pape Benoît XVI a appelé dimanche, dans son message de Pâques, à des efforts "renouvelés" et "sincères" pour résoudre le conflit israélo-palestinien.
2 commentaires
Le pape a célébré la messe de Pâques
Créé le 12.04.09 à 13h07 | Mis à jour le 12.04.09 à 13h17 | 53 commentaires
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VATICAN – Il a adressé ses voeux aux rescapés du séisme...

Le pape Benoît XVI a commencé à célébrer dimanche matin la messe de Pâques devant des milliers de fidèles place Saint-Pierre au Vatican, alors que l'Italie porte le deuil des près de 300 morts du tremblement de terre de lundi dernier.

La messe solennelle de la plus importante fête du christianisme est suivie d'une bénédiction «urbi et orbi» et de voeux de bonnes fêtes de Pâques que le pape prononce en 63 langues. Ce message retransmis par les télévisions de nombreux pays est traditionnellement l'occasion pour Benoît XVI de s'exprimer sur les conflits qui déchirent la planète. Mais la messe est surtout été marquée par le souvenir du séisme meurtier qui a frappé les Abruzzes, faisant près de 300 morts, le 6 avril. Benoit VV1 a donc adresse ses voeux aux rescapés du séisme: «Bonnes Pâques à vous, hommes et femmes d'Italie, en particulier à ceux qui souffrent à cause du tremblement de terre.

Samedi soir, le chef de l'Eglise catholique a présidé la veillée pascale dans la basilique Saint-Pierre, devant quelque 5.000 fidèles.Vendredi soir, il avait présidé le traditionnel chemin de croix au Colisée de Rome, placé cette année sous le signe de l'Inde et de ses catholiques persécutés.

Dans le centre du pays, à L'Aquila, épicentre du séisme qui a fait 293 morts lundi selon le dernier bilan, plusieurs messes de Pâques avaient lieu dans les camps de sans-abri. Le chef du gouvernement Silvio Berlusconi doit assister à un office à l'école militaire de L'Aquila, où ont eu lieu vendredi les funérailles nationales des victimes.

avec agence
Envoyé par Jacqueline_013 - le Lundi 13 Avril 2009 à 09:49


(De Vienne) Notre précédent article affirmant que Benoît XVI avait écrit dans une revue autrichienne d'extrême droite soutenant le négationnisme en 1998, alors qu'il était encore cardinal, a suscité une belle polémique. Certains lecteurs ont mis en cause nos informations et nous ont accusés de nous « acharner sur le pape ». Voici donc nos réponses aux principales interrogations des riverains.

Benoît XVI a-t-il bien « écrit » dans Die Aula ?
La première polémique a porté sur le titre de notre article, certains riverains estimant que le cardinal Ratzinger n'avait pas « écrit » dans une revue facho, voire qu'il n'aurait même pas donné son accord à cette publication, qui aurait pu se faire à son insue.

Or, le futur pape savait parfaitement que ses réflexions philosophiques allaient être publiées dans cette revue et quelle en était la nature. Dans son édition datée du 16 mars, l'hebdomadaire allemand de référence « Der Spiegel » fait la lumière sur les conditions de parution.

Le 18 septembre 1997, un journaliste de la revue Die Aula, Gerhoch Reisegger, demande par écrit officiellement au cardinal « l'autorisation de reproduction » (« Abdruckerlaubnis ») d'un texte précédemment publié dans la revue catholique « Communio » en 1995.

Le 30 septembre 1997, le secrétaire du cardinal Ratzinger, Josef Clemens, donne une réponse sans équivoque sur l'assentiment de son patron :

« Très cher M. Reisegger ! En rapport à votre aimable courrier du 18 septembre 1997, je suis autorisé, sur ordre de M. le cardinal Ratzinger, à vous informer que ce dernier est d'accord pour que son texte, “Libertés et vérités” (Communio 24, pages 526-542), soit reproduit dans le mensuel Aula de la Freiheitlichen Akademikerverbände Österreichs. »




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Le cardinal Ratzinger était donc bien conscient d'apporter son nom et son autorité à cette revue, et a donc accepté d'y « écrire ».

Le secrétaire a-t-il pu décider seul de cette parution ?
En plus de dix ans, les services du cardinal, puis du Pape, n'ont pas contesté avoir donné cette autorisation de reproduction. Elle est signée depuis la cité du Vatican. Die Aula, aujourd'hui encore, revendique sur sa page d'accueil la participation de son plus célèbre contributeur et vend le hors série en ligne.

Le diocèse de Vienne avait affirmé dans un premier temps que le cardinal Ratzinger n'aurait jamais donné son autorisation pour une publication dans Die Aula. Ce qui prouve bien que l'Eglise a pleinement conscience du caractère problématique d'une telle collaboration. Depuis la publication de la lettre avec son nom en entête dans Der Spiegel, il y a bientôt un mois, elle n'a plus commenté cette affaire.

Le cardinal pouvait-il ignorer le soutien au négationnisme et au pangermaniste de la revue ?
Dans la réponse favorable du secrétaire Josef Clemens à Die Aula, il est précisé que cette revue est entre les mains des « Freiheitlichen Akademikerverbände Österreichs ».

En effet, depuis 1952, Die Aula est, plus ou moins suivant les périodes, le magazine de soutien au parti FPÖ (« Freiheitliche Partei Österreichs », « Parti autrichien de la liberté ») de feu Jörg Haider, aujourd'hui mené par Heinz-Christian Strache.

Les « Freiheitlichen Akademikerverbände Österreichs », « Congrégations académiques de la liberté » sont des associations regroupant les sympathisants du FPÖ au niveau des Länder, régions d'Autriche. Heinz-Christian Strache et Jörg Haider ont commencé à militer dans leur jeunesse dans ces congrégations. La réponse du cardinal fait donc clairement référence aux mouvements d'extrême droite autrichiens.

Rue89 a retrouvé l'original d'un numéro de Die Aula qui, à l'été 1994, avait fait connaître cette revue dans le monde germanique. Un article, publié en page 15, réhabilitait le négationniste Walter Lüftl, un homme ayant dû démissionner de son poste de président de la chambre nationale autrichienne des ingénieurs (« Bundesingenieurskammer »), pour avoir mis en doute l'existence des chambres à gaz dans la revue d'un groupuscule néonazi allemand dénommé « Halt ».

Les propos tenus en 1994 dans l'article pro-Lüftl, signé Hans Moser, étaient tels que Jörg Haider avait dû, suite aux pressions de la classe politique, prendre officiellement ses distances avec Die Aula. Par une série d'arguments, l'auteur nie la réalité de la tentative d'extermination des juifs :

» Le gazage de masse ne peut pas avoir eu lieu. »


« Sans le scandale provoqué par le lobby de l'Holocauste, le travail de Lüftl ne serait pas connu des seuls “leaders d'opinion”, mais du monde entier. “


« Sans la plainte, la justice autrichienne ne s'en serait pas mêlée. »


Dans « Die Aula », de tels propos ne sont pas exceptionnels. En 1998, des propos néonazis de réhabilitation du IIIe Reich y ont été tenus. En 1993, la revue a nié que le constat de l'inégalité des races soit du racisme. En 1992, c'est la loi interdisant les propos révisionnistes qui a été prise pour cible.

Les propos de Ratzinger étaient-ils eux-mêmes problématiques ?
Certains riverains se sont enfin émus que le texte de Benoît XVI soit qualifié par Rue89 de « charge virulente contre les libertés individuelles et le système démocratique ».

Un riverain a mis en lien une copie du texte « Libertés et vérités », traduit en anglais. Or ce texte n'est pas exactement celui qui est initialement paru en allemand. Les titres des chapitres, par exemple, ne sont pas les mêmes.

L'ensemble du texte est une réflexion sur la démocratie et la liberté, avec des vues très conservatrices. Comme le montre cet extrait d'un chapitre intitulé « Critique de la démocratie » (titre qui ne figure plus dans la version anglaise), page 90 :

« Il est assez courant et répandu d'avoir le sentiment que la démocratie n'est pas encore la bonne forme de liberté. La critique marxiste de la démocratie ne peut pas tout simplement être mise de côté : à quel point les élections sont-elles libres ?

« Jusqu'où va la volonté par certains de manipuler l'opinion publique à travers la publicité, donc à travers le capital ? N'existe-il-pas une oligarchie qui décide ce qui est moderne et doit servir d'exemple, de ce qu'un homme éclairé doit penser ?

« La cruauté de cette oligarchie, ses possibilités d'expression publique, sont connues depuis longtemps. Qui veut s'y opposer est ennemi de la liberté, parce qu'il handicape la liberté d'expression. »


Dès sa parution, la contribution a été considérée contre extrémiste par le DÖW, le centre d'archive autrichien qui surveille les réseaux d'extrême droite. Ce centre est un organisme public, financé par l'Etat autrichien et la ville de Vienne. Le DÖW a considéré que, dans son contexte, le texte de Ratzinger encourageait les ennemis de la démocratie dans leur combat dans la déligitimisation des institutions.

D'ailleurs, les autres contributeurs du hors-série sur les 150 ans de la révolution allemande de 1848 sont tous des personnalités d'extrême droite, qui, à l'époque, militaient contre les lois anti-nazis mises en place lors du retour à l'indépendance et à la souveraineté
Envoyé par Jacqueline_013 - le Lundi 13 Avril 2009 à 11:40
Membre Juif.org





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