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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientNetanyahu critique l'annonce d'un possible gel des relations Israel-UELe Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a critiqué l'annonce par la Commission européenne d'un possible coup d'arrêt au renforcement des relations avec Israël tant que ce dernier ne se sera prononcé en faveur d'un Etat palestinien, a rapporté vendredi 24 avril le quotidien Haaretz.
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Dernière mise à jour, il y a 31 minutes
Par ailleurs, puisque les gouvernements européens ont des membres de toutes les communautés, y compris africaines et arabes; il me parait normal, dans un souci d'équité et afin de respecter la double latéralité, d'exiiger que les européens, américains ou autres ethnies et religions que les musulmans arabes puissent eux aussi pouvoir accéder aux instances gouvernementales dans les pays du golf ou dans ceux ou l'ilsam règne en mâitre. Il n'y a aucune raison que cela ne marche pas dans les deux senses.
Ne laissons oas les musulmans, dont on connait la barbarie, leur soif de domination et de conquête, imposer leurs lois oppressives, sexistes et totalitaires sur l'humanité.
Jamais, non jamais, je ne deviendrai musulmane et je ne me soumettrai jamais au diktat arabo musulman /.
Nous accueillons d'autres ethnies en France qui n'ont jamais cherché, ni voulou imposer leurs lois ou sytème religieux ou ideologique, car ils pratiquent ceux ci dans le respect des lois de la liberté et la sécuiré des autres.
Il n'y a aucune raison que les musulmans n'en fassent de même.
Ras le bol du diktat musulman et des petrodollars qui pensent pouvoir conquérire et gouverner la planète.
Nous n'en voulons pss
Peuple d' Israël, tien bon, car tes revendications son justes, Jérusalem est à toi, prend possession de ton héritage. personne, je dis bien personne ne pourra t empêcher de revenir chez toi: c' est la promesse......d' en haut.
Prenez courage, la victoire est pour vous..........
Et Israêl n'a pas besoin de relations avec des poubelles islamisées.
HAM ISRAEL HAYE (au-dessus du mannenkenpiss qui va être bientôt "dégommé" par les enturbannés pour cause d'indécense...)
Les congés du week end pour les commuautés (en piquant au passage un jour aux juifs....Ca ne mange pas de pain.).Toujours "au ras des pâquerettes" les raisonnements et les préoccupations, comme d'hab
Mais surtout aucune proposition pour le partage du travail, c'est péché...
HAM ISRAEL HAYE (devant nos synaogues chéries à l'occasion du "dernier jour" du psychopathe iranien à genève!!!).
ET HAM ISRAEL HAYE (A JERUSALEM ETERNELLEMENT JUIVE)
Et ceux qui qui sèment la violence le mensonge et la haine ! genre arriéré et sans pitié.........et .... qui connaissent bien la stratégie du cheval de Troie.
Moi, je choisi ceux qui aiment la paix, la tolérance, la modernité.
Jamais dans mon pays ( la France ), je n' ai entendu ou vu ( même à la télé ) des agressions tant verbales que physique, venant de la part d' une personne d' origine Juive. Soyons honnête au moins.....
!!!! c' est à ses fruits que l' on reconnait un arbre !!!
De quel coté va se tourner l' Europe ????? Réfléchissez messieurs les chefs d' état !!!!! avant qu' il ne soit trop tard pour vous....et ceux qui n' ont encore rien compris .
ou TOUS YEHUDI se trouve, LE PAYS FLEURIT ! des que les yehudim s'exilent LE PAYS SE FANE ! c'est pas sorcier, regardez l'EMPIRE PERSE, L'EMPIRE BYSANTIN, L'EMPIRE GREC, L'EMPIRE ROMAIN ! mais non, vous persistez dans votre FOLIE !
Europe sous domination nazie
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Bon pour cinquante pfennig. Les monnaies nationales des pays conquis ont été dévaluées par rapport au Reichsmark, plaçant les forces d'occupation dans une situation de hausse de leur pouvoir d'achat ; le « front intérieur » de la Grande Allemagne profite les premières années de la guerre de cette décision des autorités nazies, alors que dans les autres pays l'effet de cette disparité de change se surajoute à la pénurie des biens de consommation courante.L’Occupation allemande désigne la période historique pendant laquelle certains pays ont été entièrement ou partiellement occupés militairement et politiquement par la Wehrmacht au cours de la Seconde Guerre mondiale. Dans le langage courant, on dit souvent simplement l'Occupation.
Sommaire [masquer]
1 Classification des États sous domination nazie
2 Les différentes formes de la domination nazie à l'est et à l'ouest
3 L'Europe au service de l'économie de guerre allemande
3.1 Généralités
3.2 Les accords de clearing
3.3 Pillage et exploitation à l'Ouest
3.4 Pillage, extermination et colonisation à l'est
3.5 Les prisonniers de guerre
3.6 Les déplacements de main-d'œuvre
4 Génocides, déportations, concentrations
4.1 L'extermination des juifs
4.2 Massacres de Tziganes
4.3 Massacres des peuples slaves
4.4 Massacres des homosexuels
4.5 Les camps
4.5.1 Univers concentrationnaire et déportations
4.5.2 Les camps de prisonniers de guerre
5 Terreur et propagande
6 Domination allemande, pays par pays
6.1 Occupation allemande de la Belgique
6.2 Occupation allemande de la France
6.3 Occupation allemande des Pays-Bas
6.4 Occupation allemande du Luxembourg
6.5 La Yougoslavie sous domination allemande
6.6 Occupation allemande du Danemark
6.7 Occupation allemande de la Pologne
6.8 Occupation allemande de l'Union Soviétique
6.8.1 Généralités
6.8.2 Les cibles privilégiées de l'occupant nazi
6.8.3 Barbarie nazie et sursaut patriotique soviétique
6.8.4 Les mouvements de partisans
6.8.5 La question de la collaboration
6.9 Le protectorat de Bohème-Moravie et la Slovaquie
6.10 La Hongrie
6.11 La Roumanie
6.12 La Bulgarie
6.13 La Grèce
7 Les collaborations
8 Notes et références
9 Voir aussi
10 Liens externes
Classification des États sous domination nazie [modifier]
Le statut des territoires soumis à la domination allemande dépend à la fois des conditions historiques qui ont conduit à cette domination et des projets que les Allemands peuvent avoir, à long terme pour les pays concernés. On peut tenter une classification grossière en trois catégories tout en sachant que certains pays peuvent occuper des positions intermédiaires par rapport à ces trois catégories :
Pays annexés.
Pays occupés
Pays satellites
Ainsi, certains États ont été annexés au Grand Reich. C'est le cas de l'Autriche, depuis l'Anschluss, en 1938, du Luxembourg en 1940. L'Alsace et la Moselle, à l'est de la France ainsi que l'ouest de la Pologne sont, elles, aussi annexées.
Le Protectorat de Bohême-Moravie, intégré au Reich en 1939, est pratiquement annexé, mais il conserve un embryon d'État à qui sont ôtées les prérogatives régaliennes que sont l'armée et la diplomatie. Quant au Gouvernement Général de Pologne, privé de toute autorité autochtone, il est transformé en annexe coloniale et transformé en dépotoir d'une l'Europe en cours de « purification ethnique » selon les termes d'Yves Durand[1].
D'autres États, vaincus militairement, sont occupés par les Allemands sans que ces derniers revendiquent l'annexion de ces pays. Les Allemands administrent directement certains de ces pays où ils ont installé des forces d'occupation. C'est le cas des Pays-Bas, de la Belgique et de la Norvège jusqu'en 1942. D'autres pays occupés ont conservé un gouvernement national. C'est le cas de la Norvège après 1942, de la Serbie, de la Grèce, du Danemark et de la France. Jusqu'en 1942, la France conserve une zone non occupée.
On appelle pays satellites des États qui sont alliés de l'Allemagne et qui conservent, en théorie, la totalité de leurs attribution et leur autonomie, mais qui, dans la pratique, sont très dépendants de l'Allemagne et souvent obligés d'accepter sur leur sol des troupes allemandes. C'est le cas de la Bulgarie, de la Roumanie et de la Hongrie, qui sont alliées de l'Allemagne avant le déclenchement des hostilités. C'est également le cas de la Slovaquie et de la Croatie, qui doivent leur indépendance à l'Allemagne nazie.
A mesure que les défaites allemandes s'accumulent, le Reich ne peut plus compter sur ses alliés, les états satellites, et passe à une occupation directe (Italie, Hongrie, Roumanie, Bulgarie).
Les différentes formes de la domination nazie à l'est et à l'ouest [modifier]
La domination allemande en Europe revêt un caractère différent selon les projets nazis, et selon que les habitants des pays occupés étaient considérés comme de « race » plus ou moins inférieure par Hitler.
Ce dernier entendait remodeler radicalement la carte démographique de l'Europe de l’Est, réservoir essentiel de l' « espace vital » (Lebensraum) revenant à la « Race des Seigneurs ». Dans cet espace immense, il s'agit à la fois d'implanter des colons allemands, de germaniser de force les populations qui peuvent l'être, de déplacer, stériliser ou faire mourir des millions de « sous-hommes » (Untermenschen) polonais et de Slaves soviétiques en utilisant les survivants comme esclaves, enfin d'anéantir les Juifs et les Tziganes.
Le conflit mondial à l'Est prend donc d'emblée l'aspect délibéré d'une guerre d'extermination (Vernichtungskrieg) dirigée contre les populations slaves, tziganes et bien sûr juives. Le Kommissarbefehl signé par Keitel prévoit la mise à mort systématique des commissaires communistes faits prisonniers. Une commission d'experts, mise en place par Göring pour planifier la future exploitation méthodique des ressources de l'URSS, avait conclu dès mai 1941, soit avant l'invasion, que « nos projets devraient entraîner la mort d'environ 10 millions de personnes ».
En URSS, comme en Pologne et en Yougoslavie, les massacres de masse à grande échelle et l'affamement des populations sont la règle dès les premiers jours de l'invasion, ce qui prive les conquérants d'éventuels soutiens dans la population soviétique. Beaucoup de mécontents du régime de Staline et des minorités nationales ont en effet réservé un bon accueil aux Allemands, avant de se retourner contre eux après la généralisation des massacres et diverses exactions. À l'image du très brutal Gauleiter Erich Koch en Ukraine, les nazis ne font aucune concession aux nationalistes antirusses. Ils s'aliènent les paysans en ne remettant pas en cause les structures collectives imposées pendant la dékoulakisation. Au contraire, le système des kolkhozes et des sovkhozes leur permet de contrôler plus facilement la production. Les livraisons obligatoires sont même augmentées par rapport à la période soviétique et toute défaillance encore plus implacablement châtiée.
L'Ouest n'est pas considéré comme un espace vital à vider pour que des Allemands puissent y prendre place. Dans le nouvel ordre européen, un pays comme la France garde sa place, mais à un rang inférieur à celui de l'Allemagne. Certains pays ou certaines régions peuplées par des populations considérées comme proches des Allemands sont vouées à une germanisation renforcée. Ces territoires sont annexés au IIIe Reich. C'est le cas de l'Alsace et de la Moselle, du Luxembourg et d'une partie de la Pologne. En Alsace, plusieurs dizaines de milliers de Malgré-Nous sont incorporés de force dans la Wehrmacht et la Waffen-SS. Beaucoup périssent sur le front de l'Est, ou, pour les Alsaciens-Mosellans capturés, sont internés dans le très dur camp soviétique de Tambov. Les autres Français ne sont pas appelés à combattre aux côtés des Allemands.
Des centaines de milliers d'enfants européens « germanisables » sont arrachés à leur famille et transférés dans les Lebensborn ouverts par Martin Bormann. Dans ces foyers, véritables « haras pour SS », il s'agit aussi d'étudier l'amélioration de la « race aryenne ». Parallèlement, le Reich nazi fait étudier sur des cobayes humains, à Ravensbrück et Auschwitz, un programme de stérilisation massive des femmes slaves.
A l'Ouest, l'occupant allemand exerce une terreur moindre, mais n'en soumet pas moins les ressources des pays conquis au pillage systématique. Celui-ci est radical : en 1942, 40 % de la Trésorerie du Reich est faite de tributs financiers prélevés sur les vaincus.
Les Allemands ne sont pas soumis au rationnement avant fin 1944 grâce aux prélèvements agricoles massifs dans les pays occupés, condamnés aux privations, à la disette voire à la famine (Grèce, URSS). Bien des Allemands et des collaborateurs reçoivent aussi des dépouilles de l'aryanisation (spoliation des biens juifs) effectuée dans toute l'Europe.
L'Europe au service de l'économie de guerre allemande [modifier]
Généralités [modifier]
Hitler veut gagner la guerre et il a besoin d'armes. Deux grands principes président à la politique de l'Allemagne dans les pays d'Europe qu'elle a soumis. D'abord, l'ensemble des ressources et capacités économiques sont mises au service de l'économie de guerre du Reich, et en même temps, il y a une préfiguration de ce que voudraient mettre en place les nazis dans une Europe dominée par l'Allemagne :
Les accords de clearing [modifier]
Les puissances de l'Axe, en général, l'Allemagne nazie en particulier, disposent avant la guerre de peu d'or et de devises, ce qui constitue un obstacle pour se doter des moyens nécessaires à la poursuite de la guerre. Le système que l'Allemagne met en place pour faire face à la situation a été qualifié d'autarcie impérialiste [2], c'est-à-dire une sorte de troc entre pays connu sous le nom de clearing ou compensation et inauguré par l'Allemagne avant la guerre avec l'Europe centrale et des pays comme la Bulgarie dont l'économie est ainsi liée à celle de l'Allemagne. En fait ce système permet à l'Allemagne, une fois qu'elle est en position de force, de se fournir à crédit auprès de pays comme la France avec laquelle un accord de compensation est signé le 14 novembre 1940. Lorsqu'un industriel allemand achète en France, la Banque de France avance les fonds nécessaires au paiement du fournisseur français, alors que l'acheteur allemand transfère la somme d'argent correspondante à la caisse de compensation de Berlin. La somme est inscrite au crédit de la France, mais c'est l'État allemand qui peut disposer de cette sorte de dépôt bancaire.
A l'issue de la guerre, le Reich allemand a accumulé à l'égard de tous ses partenaires européens un énorme débit qui ne sera jamais compensé à la suite de la faillite de l'État nazi en 1945 [3]. Le solde des achats allemands en Bulgarie est estimé à 37 milliards de leva [4]. Certaines entreprises des pays soumis peuvent quand même bénéficier de ce système en bénéficiant de commandes.
Ce mode de domination économique ne concerne pas seulement les pays alliés ou soumis par l'Allemagne, mais aussi des pays neutres comme la Suède ou la Suisse.
Pillage et exploitation à l'Ouest [modifier]
Dans les territoires conquis à l'ouest, les occupants allemands prélèvent d'abord un butin de guerre. Après leur défaite, les armées norvégienne, belge, néerlandaise et française doivent livrer à la Wehrmacht armes, munitions, moyens de transport, stocks et fortifications.
Ensuite, les outils permettant l'exploitation des pays soumis sont le paiement de frais d'occupation, chiffrés en Marks, mais payés, en vertu des accords de clearing, dans la monnaie locale dont le taux de change est fixé arbitrairement par les vainqueurs. Pour la France, les frais d'occupation sont de 20 millions de Marks par jour [5], soit, avec un taux de 1 mark pour 20 francs, 400 millions de francs par jour, l'équivalent de 4 millions de salaires journaliers ouvriers. Les Bulgares, en principe alliés des Allemands, doivent également payer des frais d'entretien d'une armée allemande stationnée sur le sol bulgare et censée défendre la Bulgarie. La justification de ces frais d'occupation est que la Wehrmacht donne son sang, pour défendre les différents pays d'une invasion anglo-américaine ou soviétique.
La France est le premier fournisseur du Reich. En mars 1944, elle a déjà fourni pour près de 35 milliards de Reichmark, dont 80 % au titre des frais d'occupation et le reste dans le cadre du clearing. Ceci représente 40 % de la totalité des liquidités en provenance des pays et territoires occupés [6]. En 1943, en France, 50 % du trafic ferroviaire, 80 % de la sidérurgie, 100 % de l'automobile et de l'aéronautique, l'essentiel du BTP étaient au service exclusif de l'effort de guerre hitlérien [7].
Pillage, extermination et colonisation à l'est [modifier]
La politique de domination en Pologne et dans les territoires conquis sur l'URSS s'inspire des préjugés racistes des nazis vis à vis des Slaves, supposés être de race inférieure, et de la mise en place de l'espace vital revendiqué pour les Allemands.
Dans les territoires polonais annexés par le Reich (Voir article Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale), les propriétaires terriens et les industriels polonais sont expropriés au profit de nouveaux propriétaires allemands. Dans le « Gouvernement Général », un pillage avec démantèlement systématique est d'abord entrepris, mais bientôt le gouverneur général Hans Frank s'inquiète des conséquences de tels excès sur la sécurité des occupants et l'expropriation systématiques est réservée aux propriétaires juifs [8].
En URSS, à partir de juin 1941, l'invasion s'accompagne d'un pillage des ressources laissées par les Soviétiques. Des Wirtschaftskommandos accompagnent l'armée pour exploiter au mieux les nouveaux territoires conquis. Six cent mille hectares sont expropriés et transférés à la SS, en vue de futures implantations allemandes. Oswald Pohl est chargé de ce plan de colonisation (General Plan Ost). Ces terres doivent être livrées à des colons de « race germanique », en même temps que les « Allemands de souche » (Volksdeutsche) habitant dans les territoires conquis sont censés être rapatriés en Allemagne. Il est prévu que la Crimée devienne une colonie militaire. En fait, la situation militaire interdit de mettre réellement en œuvre cette politique de colonisation. En revanche, les populations locales sont réellement asservies. Les kolkhozes dont la suppression avait été décrétée sont maintenus, la forme collective du travail se prêtant bien au contrôle de la production par les nouveaux maîtres. En outre, plus de deux millions de civils sont transférés de force en Allemagne pour travailler.
La sauvagerie du travail forcé pratiqué sur les populations slaves était souvent proche de l'extermination, qui n'est systématique que pour les Juifs, mais qui est également considérable pour les populations civiles non-juives. En témoignent les quelque 7,7 millions de victimes civiles en URSS et 5,5 millions en Pologne.
A partir de juillet 1944, avec le repli définitif des armées allemandes, le pillage fait place à la destruction systématique et à la politique de la terre brûlée [9].
Les prisonniers de guerre [modifier]
Près de 10 millions de prisonniers de guerre de toutes les nationalités connurent la captivité en Allemagne de 1939 à 1945. Dès le 18 septembre 1939, 100 000 Polonais encerclés sont capturés par les Allemands. Le tableau ci-dessous donne un ordre de grandeur du nombre total de prisonniers de guerre ayant connu la captivité en Allemagne.
Prisonniers de guerre en Allemagne[10] Pays
effectifs Commentaires
Polonais 695 000 (205 000 Polonais sont prisonniers des Soviétiques)
Français 1 810 000 (1 490 000 en Allemagne en décembre 1940)
Belges 215 000 (fin 40, après libération des Flamands)
Grecs 50 000
Soviétiques 5 000 000
Italiens 1 336 990 (dont 640 000 Internati[11])