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Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Jérusalem: Benoît XVI dans la tourmente

Faut-il donc que, partout où il passe, Benoît XVI suscite débats, désaccords et polémiques' L'étape de Jérusalem n'a pas apporté la sérénité espérée par ceux qui le présentaient déjà comme un «faiseur» de paix. Des propos souvent inattendus suscitent des réactions parfois abruptes. Il est encore trop tôt pour parler de succès ou d'échec de cette visite de Benoît XVI en Israël que chacun devinait complexe. Mais des pointes de déception s'expriment déjà dans certains milieux israéliens qui font dire à nouveau, de manière sans doute sommaire, que ce pape peine à faire oublier son prédécesseur, Jean Paul II, dont le précédent voyage en Terre sainte en l'an 2000 avait été plus consensuel.

Personne ne peut contester le caractère tranché de sa condamnation de tout antisémitisme. Dès sa descente d'avion à Tel Aviv, lundi 11 mai, Benoît XVI a dénoncé la «face répugnante» de l'antisémitisme et donné l'ordre de «le combattre partout où il se trouve», de promouvoir le respect et l'estime «pour les personnes de tout peuple, de toute race, toute langue et toute nation dans le monde entier». A Yad Vashem, le mémorial de la Shoah à Jérusalem, il a aussi condamné tout négationnisme, souhaitant que les souffrances des victimes de «l'horrible tragédie» ne soient «jamais niées, diminuées ou oubliées». Une manière de faire oublier la polémique mondiale née des propos négationnistes de l'évêque intégriste Richard Williamson, et de la levée, par le pape, de l'excommunication qui pesait sur lui.

Un malaise a pourtant suivi ce discours de Yad Vashem. Le pape n'est pas sorti de son rôle de théologien. Il a refusé le registre de l'histoire, n'a fait aucune allusion à ses origines allemandes, ni à la responsabilité des nazis dans le génocide. Il n'a exprimé aucun regret, ni repentir, alors que Jean Paul II dénonçait pour le moins - et il l'avait fait à Jérusalem - l'«anesthésie des consciences» dans l'Europe chrétienne au moment du crime. D'où l'idée que Benoît XVI est resté en deça de l'attitude de son prédécesseur qui, en 2000 à Yad Vashem, avait évoqué son passé polonais. En deça même de son propre discours au camp de Birkenau, le 25 mai 2007, où le pape Joseph Ratzinger avait certes rejeté la responsabilité collective du peuple allemand, mais dénoncé l'action d'«une bande de criminels nazis».

Fidèle à sa réputation de grand théologien, Benoît XVI a donné une perspective biblique à la souffrance juive que certains jugeront admirable. Autant que les vies, ce sont les «noms» des millions de juifs tués dans «l'horrible tragédie» de la shoah qui ont été supprimés et volés à la mémoire des hommes. Or, «ces noms sont inscrits de manière indélébile dans la mémoire du Dieu tout-puissant, a rectifié le pape. Que les noms de ces victimes ne périssent donc jamais !». Se présentant comme l'évêque de Rome et le successeur de l'apôtre Pierre, s'inscrivant dans les pas de ses «prédécesseurs» - sans en citer aucun - , il a réaffirmé «l'engagement de l'Eglise à prier et ?uvrer sans cesse pour que la haine ne règne jamais plus dans le c'ur des hommes».

Ce discours aurait dû rassurer l'opinion juive troublée par la polémique autour de Williamson et par le procès de béatification en cours du pape Pie XII. Mais, allant se nicher dans des lieux aussi chargés de mémoire et de symboles que Yad Vashem, les griefs accumulés, à tort ou à raison, contre le pape Benoît XVI ont ressorti. Jugé trop abstrait, trop calculé, trop diplomatique, son propos n'a guère touché l'opinion israélienne. Des voix critiques se sont même exprimées regrettant que le pape n'ait pas présenté d'excuses en tant qu'Allemand et en tant que chrétien.

Ainsi l'historien israélien Tom Segev a t-il écrit, dans le quotidien Haaretz, qu'il n'y a pourtant «rien de plus facile que d'exprimer une réelle horreur au sujet de l'holocauste, que de s'identifier avec ses souffrances, sa douleur et sa peine. Si on ne le fait pas, c'est un signe qu'on avait décidé de ne pas le faire. Aucune cloche d'église n'aurait cessé de sonner si le pontife avait dit quelque chose au sujet de l'antisémitisme chrétien. Benoît XVI a manqué de dire explicitement que sans cet antisémitisme, les nazis n'auraient pas eu le soutien du peuple allemand».

Ancien grand rabbin ashkénaze d'Israël, Meir Lau, président du conseil de Yad Vashem, s'est également plaint que le pape n'ait pas exprimé le moindre mot de condoléance, ni de compassion. Le président de la Knesset, Reuven Rivlin, du Likoud, est allé plus loin, en mettant en cause l'adolescence du pape - Joseph Ratzinger est né le 16 avril 1927 - et son appartenance aux Jeunesses hitlériennes: «Il nous a parlé comme quelqu'un qui regarde en restant sur la touche. Et que voulez-vous, il en faisait partie...». « Nous ne pouvons ignorer le fardeau qu'il porte, en tant que jeune Allemand qui a rejoint la Jeunesse hitlérienne et comme une personne qui a rejoint l'armée de Hitler », mais ce pape a «beaucoup à se faire pardonner par notre peuple.».

La polémique a pris un tour vif. Federico Lombardi, porte-parole du pape, s'est vu obligé de démentir que celui-ci ait jamais fait partie des «Hitlerjugend», limitant sa participation à l'effort de guerre allemand à un modeste rôle dans la défense aérienne à Munich. La controverse avait éclaté sur ce point dès l'élection de Joseph Ratzinger. Depuis, toutes les enquêtes allemandes ont démontré que le futur pape avait été enrôlé de force dans les Jeunesses hitlériennes, en 1941, le jour de son 14ème anniversaire. Il a été catalogué «membre obligé» («Zwangs-Hitlerjunge»), différent donc des volontaires («Stamm-Hitlerjunge»). C'est le 2 août 1943 qu'il a été incorporé comme auxiliaire dans la défense antiaérienne. On s'étonne que des commentateurs israéliens avertis aient semblé ignorer de telles précisions.

Distant par rapport à cette polémique, le pape a poursuivi sa route à Jérusalem. Il ne veut négliger aucun effort pour tenter d'apaiser les passions et rassembler dans un même élan des religions que dominent tant d'antagonismes politiques autant que religieux.

Sur l'esplanade des Mosquées, il a franchi les portes du Dôme du Rocher. Premier pape à pénétrer ainsi dans le troisième lieu saint de l'Islam, il a appelé à une compréhension plus grande les juifs, les chrétiens, les musulmans de cette terre déchirée. Au mur des lamentations, il a sacrifié au rite du billet glissé dans les interstices du célèbre mur occidental. Dans la prière inscrite en anglais sur ce billet, Benoît XVI a souhaité rappeler que Jérusalem, «ville de la paix», était «la maison spirituelle tant des juifs, des chrétiens que des musulmans ». Il a également demandé à Dieu d'envoyer «la paix sur cette Terre sainte, sur le Moyen-Orient et sur toute la famille humaine».

Henri Tincq

Photo: Le pape Benoït XVI donnant une messe à Jérusalem dans le jardin de Gethsemane Darren Whiteside / Reuters

33 commentaires
alors la!!!
il ment!!! plusure fois il est avoue les au contraire!!!
le voici un pape qui ment aussi!!? tres magnifique image de la crètiennete!!!!! Tire la langue Tire la langue Tire la langue
Envoyé par Alexander - le Mardi 12 Mai 2009 à 17:32
« Le pape n'a jamais fait partie des Jeunesses hitlériennes, jamais, jamais, jamais », a martelé le révérend Federico Lombardi, porte-parole du Vatican, après la polémique déclenchée en Israël par des opposants à la visite de Benoît XVI. Federico Lombardi appelle les détracteurs du pape à consulter sa biographie.

Sur le site du Vatican, trois biographies sont citées. Seul « Le Sel de la Terre » évoque la jeunesse du pape. Dans ce livre paru en 1996, le futur souverain pontife s'était entretenu avec le journaliste allemand Peter Seewald. Peu de temps après l'élection du pape, les médias font état de ce passé. Une dépêche de l'AFP exhume alors cet entretien, dans lequel Benoît XVI évoque son passé au sein de l'organisation nazie :

« Joseph Ratzinger, né en 1927, et son frère Georg, âgé de trois ans de plus, n'étaient d'abord pas allés aux Jeunesses hitlériennes, a-t-il raconté. Lorsqu'elles sont devenues obligatoires en 1941, son frère y a adhéré. Lui était trop jeune. Mais, du séminaire où il était, il a ensuite été inscrit contre son gré.


Dès que j'ai quitté le séminaire, je ne suis plus allé aux Jeunesses hitlériennes', a déclaré Mgr Ratzinger, dans un entretien avec le journaliste Peter Seewald, cité par la Sueddeutsche Zeitung.

Et cela a été difficile car la réduction des frais de scolarité, dont j'avais besoin, était liée à l'attestation de visite des Jeunesses hitlériennes', a-t-il ajouté, dans cet entretien. »


Une histoire qui a fait grand bruit à l'époque et que le Vatican n'a jamais démentie. Jusqu'à aujourd'hui. Rue89 a donc contacté l'auteur Peter Seewald en Allemagne. Qui se dit également surpris :

« Je m'étonne que le Vatican nie ce fait, mais je n'ai pas le communqué sous les yeux et je n'ai rien entendu de tel… Car nous en avons parlé dans le livre d'entretien “Salz der Erde” publié en 1996. »


Il rappelle toutefois que l'enrôlement de Benoît XVI au sein des Jeunesses hitlériennes en 1941 (il a alors 14 ans) ne peut en aucun cas être considéré comme un acte volontaire :

« Ce qui est très important de dire, car l'on voit fleurir partout des contre-vérités du genre “Ratzinger est un ancien nazi”, c'est qu'il n'en a jamais été membre de son plein gré.


Il y a été forcé, alors qu'il s'y refusait. Il faut absolument replacer cet épisode biographique dans son contexte historique : quand une famille mettait ses enfants aux Jeunesses hitlériennes, elle recevait une somme d'argent pour payer l'école.


Les parents de Joseph Ratzinger étaient pauvres, mais ils ont assumé de ne pas envoyer leurs enfants aux Jeunesses hitériennes.


Les Ratzinger avaient une position très antinationale : le père, qui était policier, a abandonné son travail avant l'heure pour en marquer son opposition au régime d'Hitler.


Puis une loi est passée, qui a rendu les Jeunesses hitlériennes obligatoires : les Ratzinger n'ont plus eu la possibilité de dire non. Mais il faut réaffirmer que le pape n'a jamais été volontaire. »


Le démenti très catégorique du Vatican intervient afin de calmer la polémique qui entoure ce voyage. Federico Lombardi a appellé à distinguer l'enrôlement de l'engagement volontaire :

« Les Jeunesses hitlériennes étaient un corps de volontaires qui soutenaient de manière fanatique l'idéologie des nazis.

Le corps des auxiliaires de la défense antiaérienne dans lequel il a été recruté vers la fin de la guerre « n'avait rien à voir avec les Jeunesses hitlériennes, ni avec les nazis et leur idéologie ». »


Le président du parlement israélien, Reuven Rivlin, a notamment reproché au pape d'avoir un passé trouble :

« Avec tout le respect dû à Sa Sainteté, on ne peut ignorer le fardeau qu'il porte, en tant que jeune Allemand ayant rejoint les Jeunesses hitlériennes et en tant qu'adulte ayant rejoint l'armée d'Hitler, qui a été un instrument de l'extermination. »


Rappelons que les Jeunesses hitlériennes ont été déclarées obligatoires pour tous les jeunes Allemands à partir de 1939, soit deux ans avant l'adhésion de Joseph Ratzinger.

Zineb Dryef et Marie-Sophie Keller
Envoyé par Jacqueline_013 - le Mercredi 13 Mai 2009 à 09:22
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Envoyé par Hilda - le Mercredi 13 Mai 2009 à 09:54
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Envoyé par Hilda - le Mercredi 13 Mai 2009 à 09:59
C'est un faux problème tout ça. Les jeunesses hitlériennes étaient obligatoires, à la fin, on risquait le camps si on refusait de s'enroler. Il est né en 27, il n'a donc pas élu les nazis, après, les allemands se sont ramassés une dictature. Les opposants étaient tabassés, tués ou envoyés dans les camps. Le 1er camps allemand est bien Dachau, pour les opposants.
Je n'apprécie pas particulièrement la papauté mais faut arrêter de lui reprocher des faits dont il n'est pas responsable. Vaudrait mieux se focaliser sur ses responsabilités.
Envoyé par Laurence_011 - le Mercredi 13 Mai 2009 à 10:34
Benoit 16 pour une levée du blocue de gaza ...........

Le pape Benoît XVI a assuré qu'il priait pour que le blocus israélien de Gaza soit "bientôt" levé, lors d'une grande messe en plein air célébrée mercredi devant la basilique de la Nativité à Bethléem, en présence de milliers de personnes.
S'adressant aux "pèlerins venant de la bande Gaza déchirée par la guerre", dont une centaine devait assister à la célébration, il a lancé: "je vous demande de rapporter à vos familles et à vos communautés l?assurance que je les garde en mon coeur et ma tristesse pour les pertes subies, les difficultés et les souffrances que vous avez dû endurer. Soyez assurés de ma solidarité dans l?immense tâche de reconstruction à laquelle vous devez faire face et de mes prières pour que l'embargo soit bientôt levé".
Benoît XVI a aussi lancé aux chrétiens de la région: "Ne craignez rien". "C?est le message que le Successeur de saint Pierre désire vous laisser aujourd?hui", a-t-il ajouté.
"Appuyez-vous sur la prière et la solidarité de vos frères et soeurs de l'Église universelle et, par des initiatives concrètes, travaillez à consolider votre présence ici et à offrir de nouvelles opportunités à ceux qui sont tentés de partir", leur a-t-il demandé. "Soyez des ponts de dialogue et de coopération constructive pour l?édification d?une culture de paix qui doit remplacer l?impasse actuelle des peurs et des agressions", a-t-il ajouté.
"Vous avez chez vous les ressources humaines pour construire cette culture de paix et de respect mutuel qui pourra garantir un avenir meilleur à vos enfants. Voilà la noble entreprise qui vous attend. N?ayez pas peur!", a conclu le pape.


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Envoyé par Jacqueline_013 - le Mercredi 13 Mai 2009 à 14:27
il a pas fini de nous surprendre, conneries sur conneries, régressions sur régressions, mensonges sur mensonges, tous plus gros les uns que les autres, et les chrétiens moyens qui gobent tout ça la bouche grande ouverte, les yeux et les oreilles fermées. Pauvre monde.
Envoyé par Martine.B - le Mercredi 13 Mai 2009 à 15:21
Et oui Martine , se sont tous des illuminés ,même que certains croient encore au Père Noël !!!...c 'est pour ca qu 'ils avalent les couleuvres du panzerpape En colère !
Envoyé par Jacqueline_013 - le Mercredi 13 Mai 2009 à 15:58
mais juste après de son election,il est avoue en public,qui-il est bell et bien appartenu de la Hitler Jugend!!
alors? Quand il est mentie?? maintenant ou plus-tot??
Dèja ce la!! Un Haut Chef Religieus Qui est capable Mentire en public!!! Magnifique Pub pour le Cretiennete!!!!!! Embarrassé Embarrassé Embarrassé
Envoyé par Alexander - le Mercredi 13 Mai 2009 à 16:05
A son arrivée à Bethléem en Cisjordanie occupée, mercredi matin, Benoît XVI a défendu le droit à une «patrie souveraine» des Palestiniens. «Monsieur le Président (ndlr: Mahmoud Abbas, président palestinien), le Saint-Siège soutient le droit de votre peuple à une patrie palestinienne souveraine sur la terre de ses ancêtres, sûre et en paix avec ses voisins, à l'intérieur de frontières reconnues au niveau international», a déclaré le souverain pontife.

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Dur d'être chrétien en Terre Sainte
Abbas lance un message de paix aux Israéliens

Dans l'après-midi, il s'est rendu au camp d'Aïda, à l'entrée de la ville, où vivent 4.600 réfugiés palestiniens près du mur de séparation construit par Israël qui le présente comme une «clôture antiterroriste». Dans la cour d'une école dominée par un tronçon en béton haut de huit mètre de la barrière de séparation, le pape a déclaré qu'il est «tragique de voir des murs continuer à être construits», dans «un monde où les frontières sont de plus en plus ouvertes».

Pour lui, cette barrière est un «rappel incontournable de l'impasse où les relations entre Israéliens et Palestiniens semblent avoir abouti». «Comme il nous tarde de voir les fruits d'une tâche bien plus difficile, celle de construire la paix ! Comme nous prions constamment pour la fin des hostilités qui sont à l'origine de ce mur !», a ajouté Benoît XVI.

Le pape prie pour la levée du blocus à Gaza

Auparavant, le pape a celébré une messe à Bethléem, la ville natale du Christ, en Cisjordanie. Dès le début de son homélie, Benoît XVI a prié pour la levée rapide du blocus, une phrase très applaudie. Au moins 5.000 fidèles se sont massés sur la Place de la crèche, située entre la basilique et une mosquée, baignée par le soleil et surveillée par un impressionnant dispositif policier. Le souverain pontife a, par ailleurs, exhorté les jeunes à ne pas céder au «terrorisme». «Le pape appelle au pardon et à vivre ensemble côte-à-côte avec Israël, nous sommes heureux qu'il ait délivré ce message», a confié Hossam, 30 ans, venu spécialement de Jénine (nord) pour assister à cette messe en plein air.

En fin de journée, Benoît XVI doit retrouver Mahmoud Abbas au palais présidentiel pour un entretien. Cette rencontre sera la troisième entre les deux hommes. En décembre 2005, le président palestinien avait invité le chef de l'Eglise catholique à visiter Jérusalem et les Lieux saints et lui avait symboliquement remis un passeport palestinien.

A son arrivée lundi en Israël, le pape avait plaidé pour une réconciliation entre Israéliens et Palestiniens qui permettra à chaque peuple de «vivre en paix dans (son) pays respectif».




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Envoyé par Jacqueline_013 - le Mercredi 13 Mai 2009 à 18:53
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