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L'Économie & Finance Israélienne

Départ anticipé à la tête de la Banque d'Israël

Mauvais « timing » pour l'économie israélienne. Arrivé en tête du scrutin législatif le 22 janvier, Benyamin Netanyahou qui s'apprête à former une coalition gouvernementale, dont le premier chantier sera d'amputer le budget de 3 milliards d'euros, devra bientôt se passer des services de Stanley Fischer… Le très respecté gouverneur de la Banque d'Israël va quitter ses fonctions le 30 juin prochain, deux ans avant la fin de son mandat. Ce départ anticipé est dû à des raisons personnelles, et non à des divergences politiques. « Sur le plan professionnel, j'ai rempli tous mes objectifs et sur le plan personnel, ma famille habite loin », a expliqué hier le gouverneur, âgé de soixante-neuf ans, lors d'une conférence de presse à Jérusalem.

Considéré comme le principal artisan de la stabilité économique du pays, cet Américain né en Rhodésie (devenu le Zimbabwe) est le premier étranger à avoir pris la tête de la Banque d'Israël voilà près de huit ans. A l'époque, « Bibi » Netanyahou, alors aux Finances, avait convaincu Stanley Fischer de prendre les rênes de l'institution. Passé par les rangs de la Banque mondiale et du FMI (au poste de numéro 2), avant de piloter Citigroup, il s'est vite imposé comme le personnage économique le plus influent du pays. Au crédit de ce docteur en économie du MIT, une politique monétariste ultra-interventionniste, notamment sur le niveau des réserves de changes pour éviter une trop forte appréciation du shekel face au billet vert, ainsi qu'une ligne stricte en matière de contrôle de l'inflation.

Il fut aussi l'un des premiers gouverneurs à abaisser les taux d'intérêt, au risque d'encourager une hausse des prix de l'immobilier, comme ne manqueront pas de souligner ses rares détracteurs. Au total, la gestion avisée de Stanley Fischer a permis à l'économie israélienne de bien résister à la crise mondiale de 2008, et à l'Etat hébreu de faire son entrée dans l'OCDE en juin 2010.

1 commentaire
Un homme précieux quitte sa place de gouverneur de la banque d'Israël.
L'important c'est qu'il soit remplacé par une personne digne de confiance
au fait des exigences de la situation économique du pays.
Je suis persuadé qu'il existe en Israël des hommes de confiance capable
de remplacer monsieur Fisher en ayant assez de caractère pour s'opposer
aux décisions qui nuisent aux israéliens dans la vie de tous les jours par des
choix politiques qui ne sont pas toujours appropriés au bien être de la population.
Envoyé par Yvan_001 - le Jeudi 31 Janvier 2013 à 11:33
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 2 minutes