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L'Économie & Finance Israélienne

Une coalition contre le licenciement d'employés de Teva

Une coalition contre le licenciement d'employés de Teva - © Juif.org

De plus en plus de politiciens appellent le gouvernement à empêcher le licenciement de centaines d'employés d'une des plus grande société israélienne.

Le président du comité des finances de la Knesset, Nissan Slomiansky (Bayit Yéhoudi), a invité le PDG de Teva, Jeremy Levin, à une discussion spéciale prévue pour mercredi. "Si la première étape que ces sociétés prennent pour accroître leur efficacité est le licenciement des travailleurs, c'est inacceptable," a déclaré Slomiansky. "Je travaille pour réduire, voire annuler ces mesures de suppression d'emplois."

Le président du comité des finances s'est dit surpris d'apprendre le plan de Teva de supprimer quelques 800 postes en Israël. "Derrière chaque travailleur, il y a une famille entière," a dit Slomiansky, ajoutant que Teva a reçu des avantages considérables de l'état au cours des dernières années, et a donc des obligations vis-à-vis de ses travailleurs, "qui sont des citoyens de l'état d'Israël."

La semaine dernière, il a été rapporté que le géant pharmaceutique avait l'intention de réduire ses effectifs mondiaux de 10% en 2014. Dans le cadre de ce plan, entre 700 et 800 de ses travailleurs en Israël devraient être licenciés, malgré le fait que la société a reçu 11,77 milliards de shekels (près de 2,5 milliards d'euros) en allégements fiscaux de 2006 à 2011. En outre, Teva Pharmaceutical Industries Ltd a rapporté 4,9 milliards de dollars de chiffre d'affaire au premier trimestre 2013.

La député Gila Gamliel (Likoud-Beitenou) a appelé à annuler les avantages fiscaux accordés aux entreprises qui prévoient des licenciements massifs. "Il est de notre devoir d'empêcher ces licenciements," a-t-elle dit mardi. "Les allégements fiscaux accordés à ces entreprises auraient financé de nombreuses activités sur le marché qui auraient bénéficié aux citoyens d'Israël et auraient créé plus d'emplois."

"Je m'attends à ce que les dirigeants de ces entreprises réduisent leurs salaires exorbitants avant de blesser les employés subalternes," a-t-elle dit.

La député Miri Regev (Likoud-Beitenou) a dit : "ce n'est pas possible que l'état accorde de vastes réductions d'impôts aux grandes entreprises, mais ne surveille pas ou ne pose pas de conditions claires vis-à-vis de l'emploi et de la contribution de ces entreprises au marché de l'emploi."

"Si il y a des crises dans ces sociétés, la première chose à faire est de réduire les salaires des cadres," a-t-elle dit.

La député Meirav Michaeli (travailliste) a également abordé la question, affirmant que les incitations actuelles offertes par l'état encouragent "la gourmandise" des grandes entreprises. "Nous respectons les entrepreneurs et les entreprises, mais nous nous opposons à la gourmandise et à l'exploitation," a-t-elle dit.

La présidente du parti travailliste, Shelly Yachimovich, a consacré une grande partie de son discours lors de l'ouverture de la session d'hiver de la Knesset, mardi, sur les licenciements prévus, qu'elle a appelé une "attaque terroriste massive". Elle a exhorté le premier ministre Benyamin Netanyahou à "dire au PDG de Teva qu'il ne licencierait personne."

Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 45 minutes