L'Économie & Finance Israélienne

Les taux d'intérêt sont bas, ce qui signifie que les gens empruntent plus, et selon les statistiques compilées par l'organisation Paamonim, un tiers des israéliens ont pris des prêts de quelque sorte l'année dernière, les trois quart d'entre eux de leur banque traditionnelle. Les chiffres proviennent d'un sondage sur un échantillon représentatif de 500 israéliens réalisé pour l'organisation, qui se spécialise dans l'aide aux israéliens pour équilibrer leur budget de ménage et sortir des dettes.

Près de 40% de ceux qui prennent des prêts le font afin de "renflouer le minus" dans leurs comptes de tous les jours, en prenant une somme forfaitaire pour sortir leur compte bancaire du négatif, et le rembourser sous forme de prêt régulier. La motivation principale de ce genre de prêt est de rembourser la dette avec moins d'intérêt. Le taux d'intérêt sur les soldes bancaires négatifs est souvent de plus de 15% par an, alors qu'un prêt bancaire ordinaire peut avoir un intérêt tournant autour de 5% l'an.

Le deuxième type de prêt le plus populaire est le financement automobile, avec 18% de ceux qui font un prêt le faisant pour acheter une voiture. Les trois quarts de ceux qui prennent ce prêt le font auprès des banques, souvent à la suggestion d'un agent bancaire, tandis que 8% ont pris des prêts auprès de sociétés de cartes de crédit et d'entreprises d’assurance, et 7% ont emprunté auprès de fonds spéciaux gérés par les entreprises dans lesquelles ils travaillent, les syndicats, etc.

Alors que les conditions d'un prêt peuvent paraître attrayantes, dit Uriel Landberg, le directeur de Paamonim, il n'est pas toujours le meilleur choix, et pour ceux déjà endettés, c'est généralement le pire choix à faire. "Les offres pour des prêts sont partout, avec des annonces, des messages SMS, des appels automatisés qui nous exhortent à hypothéquer notre avenir pour la gratification immédiate. Pour ceux qui sont déjà endettés, les emprunts les font descendre dans l'enfer des intérêts, et ces emprunts mènent finalement à la tragédie, la faillite, la paupérisation et pire.

"Nous voyons cela tous les jours dans notre travail avec les familles qui sont endettées," a-t-il ajouté. "Les gens doivent apprendre à équilibrer leurs budgets, et cela les mène à équilibrer leur vie."