L'Économie & Finance Israélienne

Le rapport annuel de l'aide sociale publié lundi par l'Institut d'Assurance d'Israël (IAN) a constaté qu'Israël est classé parmi les pays les plus faibles de l'OCDE, seulement au-dessus du Chili, du Mexique et de la Corée du Sud, en termes de soutien au bien-être qu'il offre à ses citoyens.

Le rapport constate également que le bien-être des enfants et des personnes âgées, en plus du chômage, sont parmi les plus bas du monde occidental.

Le directeur général de l'Institut d'Assurance Nationale, le professeur Shlomo Mor-Yosef, a appelé le gouvernement à augmenter le budget de l'aide sociale. Il a écrit dans la préface du rapport que "l'Institut d'Assurance Nationale" prend en charge l'augmentation des dépenses publiques progressivement d'environ 5 points de pourcentage afin qu'il atteigne le taux moyen des pays de l'OCDE." Cette recommandation a été répétée maintes et maintes fois au cours de la dernière décennie, mais en vain.

Selon le rapport, en 2015, le système de sécurité sociale a été légèrement renforcé : Les réductions dans les prestations pour enfants faites en 2013 ont été annulés et l'argent perdu de mai 2015 jusqu'à aujourd'hui peu être rendu rétroactivement. Cela a été fait à la fois en augmentant les prestations pour les enfants et en lançant un plan d'épargne de 50 shekels par mois par enfant. Cependant, Israël se classe toujours très mal sur la hiérarchie des dépenses sociales.

Le rapport annuel a également montré que si les enfants sont le secteur le plus pauvre de la société israélienne, ceux entre les âges de 18 et 25 ans sont le secteur le plus pauvre de la majorité des pays développés.

L'IAN a quant à lui versé environ 74,2 milliards de shekels en 2015, comparativement à 71,6 milliards en 2014. Ce chiffre comprend 1,5 milliards à divers organismes gouvernementaux pour différents projets de développement communautaire, ainsi que les frais d'exploitation pour le système de sécurité sociale.

Israël a investi 16,1 % de son PIB dans les services de santé et de bien-être. Plus de la moitié des dépenses étaient pour le paiement des pensions, tandis que le reste est allé aux services publics, principalement la santé publique.

Le rapport montre qu'un enfant en Israël a une chance sur quatre d'être pauvre, ce qui est la plus forte probabilité par rapport à d'autres groupes d'âge. Le rapport montre également que le nombre de personnes vivant dans la pauvreté en Israël est de 74% supérieur à la moyenne de l'OCDE.

"Cette pauvreté touche principalement les enfants et les personnes âgées," dit le document.

En outre, le document montre que le taux de pauvreté d'Israël dans tous les groupes d'âge est plus élevé que le taux de la plupart des autres pays. La seule exception est parmi le groupe d'âge de 51-65 ans, où le taux est similaire à celui des autres pays.

Le document dit que "ce fait illustre la grande diversité des taux de pauvreté en Israël par group d'âge, et le montant élevé de l'inégalité des revenus dans cet aspect par rapport à la moyenne des autres pays développés."