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L'Économie & Finance Israélienne

L'économie israélienne est forte, bien que les inégalités restent

L'économie israélienne est forte, bien que les inégalités restent - © Juif.org

L'économie israélienne enregistre une "performance remarquable avec une forte croissance", tandis que l'inégalité des revenus diminue, mais les écarts économiques et le manque de cohésion sociale continuent à prévaloir dans le pays, selon un rapport de 2018 publié par l'OCDE.

"L'économie israélienne continue de bien performer à la fois en termes de résultats macroéconomiques et budgétaires", résume l'étude économique d'Israël 2018 dans ses conclusions.

La croissance moyenne a atteint 3,3%, marquant un taux de progression plus élevé que de nombreux pays de l'OCDE – un fait qui, selon le rapport, peut être attribué en partie à une forte croissance démographique, qui représente la moitié de cette augmentation impressionnante.

De plus, le "secteur high-tech dynamique" du pays renforce la position extérieure d'Israël.

Les résultats de l'enquête, présentés à Jérusalem par l'économiste en chef de l'OCDE, Alvaro Pereira, Shai Babad, directeur général du ministère des finances, et Yoel Naveh, économiste en chef, indiquent également que l'année à venir pourrait voir une croissance de 3,5%.

Le rapport note la politique financière "prudente" d'Israël et une dette publique comparativement faible et en baisse, tout en soulignant que le niveau de vie moyen s'améliore grâce à des taux d'emploi plus élevés.

En conséquence, la satisfaction générale du public israélien vis-à-vis de sa vie par rapport aux 34 autres pays de l'OCDE est élevée.

Malgré le rapport brillant, tout ne peut pas être présenté comme un succès par les dirigeants économiques d'Israël. En effet, l'inégalité – un grief commun exprimé par les israéliens – reste un problème nécessitant un remède.

"D'autres reformes seront nécessaires pour faire reculer les inégalités et élever le niveau de vie moyen de tous les israéliens," indique le rapport.

Naveh a loué le fait que "l'économie israélienne a connu une croissance plus rapide et plus constante que presque toutes les autres économies des pays de l'OCDE au cours des 15 dernières années."

Le chômage, a-t-il dit, est à des niveaux historiquement bas, "et l'augmentation des personnes ayant un emploi a eu un impact significatif sur la convergence continue des niveaux de vie en Israël avec ceux des économies les plus avancées."

Cependant, certains groupes composant une partie significative de la démographie d'Israël ont sérieusement besoin d'une attention gouvernementale.

Des mesures "cruciales" sont nécessaires pour intégrer dans la population active des groupes considérés comme plus marginalisés économiquement que d'autres, tels que les arabes et les Juifs 'haredim (ultra-orthodoxes).

Les groupes, souligne le rapport, contribuent aux taux de pauvreté élevés et à la faible productivité d'Israël, un problème qui exige une meilleure intégration sociale et du marché du travail, d'autant plus qu'en 2059, ils devraient constituer la moitié de la population totale du pays.

"Le renforcement de la formation et de l'éducation pour les arabes israéliens et les 'haredim sera essentiel pour améliorer leurs opportunités économiques et rendre la croissance future plus durable," indique le rapport. "Des reformes et davantage d'investissements publics dans l'éducation développeraient leurs compétences, leur permettant de trouver des emplois bien rémunérés dans des secteurs à forte valeur ajoutée."

Malgré la croissance rapide de l'emploi qui a stimulé les revenus des pauvres et amélioré la vie des groupes défavorisés, la part des travailleurs pauvres, notamment les arabes et les 'haredim, a augmenté car beaucoup d'entre eux occupent des emplois mal rémunérés à cause de leurs compétences limitées.

Des plus, les faibles transferts sociaux – assistance sociale fournie par les organismes publics et civiques aux personnes vivant dans la pauvreté ou risquant de tomber dans la pauvreté – indiquent que les familles, souvent nombreuses parmi ces communautés, sont confrontés à des privations qui contribuent aux taux de pauvreté des enfants.

D'autres insuffisances dans l'économie israélienne ont également été notées. Selon l'enquête, la congestion routière fréquente en Israël pourrait être résolue en consacrant davantage d'efforts et de ressources au déficit infrastructurel du pays, en particulier dans les transports publics.

Cela, à son tour, améliorerait également la "mauvaise qualité de l'air d'Israël tout en améliorant l'accès au marché du travail, en particulier pour les groupes défavorisés vivant dans les zones périphériques."

Les reformes dans l'éducation, l'infrastructure et les marchés de produits renforceront l'économie sociale et la productivité, a prédit l'enquête.

Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 10 minutes