L'Économie & Finance Israélienne

Près de la moitié des israéliens (46,5%) craignent de ne pas pouvoir couvrir leurs dépenses ce mois-ci malgré la réouverture de l’économie, selon un rapport du Bureau Central des Statistiques publié dimanche.

En 2019, environ 30% des israéliens ont déclaré qu’ils avaient du mal ou ne pouvaient pas couvrir leurs dépenses mensuelles, y compris la nourriture, l’électricité et la facture de téléphone, entre autres.

Après que le gouvernement eut commencé à éliminer progressivement les restrictions sur l’économie, 44,6% des israéliens ont signalé que leur situation économique s’était détériorée en raison de la crise du coronavirus.

De plus, 18,3% des personnes ont déclaré s’attendre à une détérioration de leur situation économique cette année contre 9,2% en 2019.

Les chiffres montrent également que le pourcentage de personnes qui ont réduit leur apport alimentaire quotidien ou le nombre de repas est resté stable à 14,1%.

De plus, 17,4% ont déclaré avoir reçu une aide financière d’amis de parents ou d’organismes de bienfaisance pour acheter de la nourriture, des médicaments et d’autres produits essentiels.

Ce nombre monte en flèche à 42,2% chez les israéliens de 65 ans et plus selon le rapport.

De plus, comme d’innombrables entreprises sont obligées de fermer leurs portes et de licencier ou de mettre en disponibilité leurs employés, le rapport montre une forte augmentation du nombre de chômeurs tandis que le nombre de postes disponibles sur le marché du travail continue de baisser, marquant une baisse vertigineuse de la demande pour les travaux manuels.

La demande d’ingénieurs, par exemple, une des professions les plus recherchées sur le marché du travail pré-coronavirus, a diminué de 29% depuis l’épidémie.

Parmi les personnes interrogées, 71,6% ont répondu qu’elles faisaient confiance au gouvernement pour faire face à la crise du coronavirus.