L'Économie & Finance Israélienne

La crise naissante dans le secteur mondial de la haute technologie et les licenciements massifs qui en résultent semblent se glisser de plus en plus rapidement sur le marché israélien alors que les demandes de chômage ont continué de s'accumuler en décembre 2022, selon un nouveau rapport publié dimanche.

Selon le service israélien de l'emploi, les demandes de chômage parmi les travailleurs de la haute technologie ont augmenté de près de 20 % le mois dernier, les développeurs de logiciels et les analystes supportant l'essentiel des pertes d'emplois avec une augmentation de 19,1 % des demandes de chômage. Parallèlement, les réclamations ont augmenté de 17,6 % chez les techniciens et ingénieurs en TIC.

Cela s'inscrit dans le contexte de l'expansion des séries de licenciements massifs dans les grands géants de la technologie tels que Microsoft, Meta, Amazon, Intel et d'autres qui, combinés, ont vu des dizaines de milliers de travailleurs de la technologie dans le monde se voir remettre leurs papiers de licenciement.

Les données indiquent une tendance persistante sur le marché du travail israélien depuis avril. Alors que le nombre de demandeurs de chômage a augmenté et s'est établi à 88 800 en décembre, soit une hausse de 0,66 % par rapport à novembre, le nombre de demandeurs de l'aide au revenu est tombé à seulement 54 400, l'un des chiffres les plus bas enregistrés depuis deux décennies, contre 55 200 le mois précédent.

En décembre, le taux de postes vacants en Israël était de 1,08, ce qui signifie qu'environ 108 demandeurs d'emploi ont postulé pour 100 postes vacants, ce qui indique que le marché du travail est très tendu et offre aux demandeurs d'emploi de multiples opportunités d'emploi.

À titre de comparaison, en décembre 2019, avant le déclenchement de la pandémie de COVID-19, le taux de postes vacants était de 1,74. Dans l'ensemble, les données de décembre sont assez cohérentes avec les chiffres enregistrés tout au long de 2022, avec une moyenne de 1,04.