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Politique Israël

Réponse à Gad Lerner de "JCall"

Réponse à Gad Lerner de "JCall" - © Claudia Bourdin

L'article "de la plage de Tel-Aviv" a été écrit par un certain Gad Lerner sur le journal « Repubblica » du mardi 1er juin 2010 en Italie.

Nous l'avons fait suivre par une réponse à cet article, de Manuel Segre Amar.

Gad Lerner est journaliste, animateur d’une émission  (l’infidèle) et dans la presse (Repubblica)
italienne, de religion juive, très populaire en Italie. Il est connu comme Représentant de la gauche italienne. Il a signé Jcall...

 

1ère partie : "De la plage de Tel-Aviv", par Gad Lerner

De la plage de Tel-Aviv  nous voyons la Méditerranée incendiée par l’incomparable lumière  de l’Orient  et nous éprouvons un sentiment de honte, comme une profanation de ce qui s'est passé dans l’obscurité. Ce qui n’a pas fait honneur aux marins d’Israël, protagonistes d’un abordage d’amateurs et sanglant. Une des pages plus sombres de l’histoire de Tzahal. 
D’autant plus que par inadvertance rompt l’équilibre stratégique du Moyen-Orient dans lequel la Turquie avait un précieux rôle pour la stabilité, et coalise une vaste hostilité internationale contre l’Etat juif.

Il est fort possible qu’en serrant les yeux sur la réverbération de la mer la majorité des israéliens soit entrainée par l’exaspération pour chuchoter à soi-même l’indicible -"bien fait, ils l’ont cherchée "- mais ceci n’enlève pas la douleur provoquée par la défaite morale. Le pays est sous choc subjugué par la culpabilité. Il voudrait des journalistes en mesure d’expliquer le massacre comme légitime auto-défense. S’identifie aux militaires blessés, et de cette façon la tv justifie les premiers marins montés à bord de la "Mavi Marmara" : ils ont vécu des moments de terreur, une situation similaire à celle des deux soldats lynchés il y a dix ans dans la ville de Ramallah. Mais la suée visible de l’amiral Eliezer Meron, assis à côte du ministre de la défense, Ehud Barak, quand c’est à lui de justifier une provocation que ses hommes, au moins, n’étaient pas préparés à affronter.

Les porte-parole gouvernementaux bredouillaient plusieurs fois la parole « regret ». Ils ne répondent que par monosyllabes, sous la pression des journalistes. Il n’est pas de la crédibilité internationale d’Israël que le premier chargé de faire des déclarations officielles ait été le vice-ministre  des Affaires étrangères, Danny Ayalon, représentant du parti d’extrême droite "Israel Beitenu";  ce fut exactement Ayalon le 11 janvier dernier à vexer devant les caméras l’ambassadeur turc Oguz Celikkol,  fait asseoir  exprès  sur  un fauteuil plus bas que le sien et traité non de la  meilleure façon. Risquant d’interrompre déjà les relations diplomatiques entre les deux plus importants partners des États Unis au Moyen Orient. 
Aujourd'hui, le traumatisme de la séparation entre Israël et la Turquie est irrémédiablement consommé. Ce n’est pas un hasard si le gouvernement d’Ankara avait soutenu la Freedom Flotilla des pacifistes, appareillée de ses côtes avec l’intention d’une explicite action  au détriment de Netanyahu. Israël est tombé droit dans la provocation. C’est  une telle catastrophe géopolitique, l’opposition au plus important  pays islamique de l’OTAN, aujourd’hui attiré dans le jeu des relations sans scrupule avec la Syrie et l’Iran, qui laisse penser qu’il  puisse avoir été fait un calcul dans cette folie : c'est-à-dire que la droite israélienne du gouvernement, déjà  impopulaire à l’administration Obama, parie de survivre pratiquant la technique du : autant le pire autant le mieux.

Netanyahu, se faisant extorquer de sa droite, cultive un leadership fragile, plutôt sans scrupules que courageuse. Ce qui l’oblige aux récurrentes tentations d’action militaire de l’allié travailliste, politiquement naïf, Ehud Barak. Le gouvernement israélien se comporte comme s’il n’y avait  jamais eu le retrait de la bande de Gaza.

Il a laissé dans les mains de Hamas et de ses sympathisants internationaux l’arme de propagande  de l’embargo auquel est soumise une population d’un million et demi d’habitants. Cherche à mobiliser contre Barak Obama et Hillary Clinton la communauté juive américaine, en sous-estimant les dilemmes moraux et la perplexité que son extrémisme a généré dans ce qui n’est certes  plus un lobby compact.


Est cultivant le mythe de sa propre autosuffisance, l’illusion de toujours contenir de nouveaux ennemis grâce à la supériorité technologique et militaire, qu’Israël est allé se glisser dans le piège de la Freedom Flotilla. Incapable de traiter avec un cynique détachement  une initiative humanitaire parrainée par l’ensemble de ses pires ennemis. Ne pouvait-il pas se limiter à bloquer en dehors des eaux territoriales le convoi hostile ?  Pourquoi la Marine a été appelée à donner une telle preuve d’arrogance et d’inefficacité ? Désinformée, voire, peut- être  même déridée durant les pourparlers officieux, a scellé un désastre politique. Mais les calculs stratégiques restent en second plan face au trouble des consciences.

Le blocus militaire de la Méditerranée orientale évoque trop de  symboles douloureux dans le pays qui cultive la mémoire des survivants de  la Shoah presque comme une religion civile. Impossible d’échapper à la suggestion  qui par une chaude nuit en début d’été les eaux de la Méditerranée ont vécu un Exodus inversé. Certes pas parce que les militants et les journalistes à bord de la flotte qui voulait violer l’embargo de Gaza sont comparables à 4500 survivants des camps que le destroyer britannique  éperonnèrent en 1947 au large de Haïfa, les empêchant d’aborder  sur leur nouveau  foyer juif. Pourquoi cet abordage irréfléchi dans les eaux internationales, sans que Israël soit menacé dans sa sécurité, discrédite l’une de ses valeurs raisonnées : la supériorité morale de la démocratie aussi dans les dramatiques circonstances de la guerre. A l’opposition du gouvernement de droite retentissent des paroles graves, de folles  accusations : « qui a agit avec autant de stupidité doit se rendre compte d’avoir souillé le nom d’Israël », écrit par exemple le vieux pacifiste Uri Avnery.

Avec  crainte je me suis présenté à cette soirée organisée  par l’Institut italien de la culture, où participait une centaine de juifs d’origine italienne. M’auraient ils accusé comme les autres fois de trahison, de manque de loyauté à la cause israélienne ? 
Le découragement, inattendu, prévalait sur la récrimination. Aucun des participants n’a prononcé une parole pour défendre les actions du gouvernement et de Tzahal. Le désastre politique venait reconnu en chœur, en se demandant qui pourrait nous  mettre une bonne parole pour souligner à l’étranger  le sentiment d’encerclement angoissant  vécu par les israéliens. 
Hier à Tel-Aviv, le philosophe Bernard Henry Levy est arrivé pour dialoguer avec la leader de l’opposition Tzipi Livni. Pro-israélien convaincu, début 2009 a même soutenu l’envoi punitif "plomb durci" déclenché par Olmert contre la bande de Gaza.

Aujourd’hui, Henry Levy est parmi les premiers signataires d’un " appel à la raison" de diverses personnalités juives en Europe, liées à un similaire mouvement juif  américain, appelé "Jcall". Ils sont des représentants modérés, sionistes, seule une partie attribuable à la gauche politique, qui désormais dénonce la nette hostilité du gouvernement Netanyahu aux efforts diplomatiques déployés par la Maison Blanche pour construire rapidement un Etat palestinien vivant en paix avec Israël. Ils veulent un changement de majorité politique à Jérusalem, et bien sûr la secrétaire de l’Etat américain partage le même espoir : elle a utilisé  des mots très prudents pour commenter la tragédie de la mer. Mais la méchanceté  d’Obama est lourde de conséquences que les israéliens considèrent sous la forme du cauchemar de l’abandon.

Avec soulagement il est vérifié que, pour l’instant, la criminalité maritime ne semble pas être un motif  suffisant pour déclencher l’Intifada, c'est-à-dire la révolte interne des arabes avec le passeport israélien. Il n’y a pas seulement les équilibres des gouvernements et de la géopolitique du Moyen Orient, instables. Qui proteste, ou seulement qui a honte et reste dans son silence, sent le danger auquel le pays est lié par un lien indissoluble de parenté et sentiments, dégrade dans le déshonneur. Dans cette splendide mer enflammée , l’épopée de l’Exodus est en train de faire naufrage.

Gad Lerner. 
Traduction faite par Claudia Bourdin

 

Partie 2 : Réponse à Gad Lerner, par Manuel Segre AMAR


Monsieur Gad Lerner,

j’ai lu votre article “L’Exodus renversé” - Avec grande souffrance en raison de son contenu. J’ai quand même réussi à arriver à la fin, et je veux commenter certaines de vos affirmations  (seulement les plus graves, sinon cette lettre n'aurait plus de fin). 

Je commence par le titre: “Exodus renversé”, qui me pousse à vous poser une question: savez-vous ce qu’a été l’Exodus, monsieur Lerner? En connaissez-vous l’histoire? Je vous le demande car, si vous connaissiez l’histoire, vous auriez dû comprendre qu’on aurait pu parler de l’Exodus renversé si Israël avait empêché aux habitants de Gaza de quitter ce pays meurtri par les terroristes de Hamas. Mais sur ces bateaux, et en particulier sur le bateau portant  un grand drapeau turque, se trouvaient des terroristes armés, et non pas des réfugiés en fuite. Au contraire de l'Exodus qui lui portait des juifs, les survivants des centres de mise à mort, sur la Mavi Marmara se trouvaient des terroristes qui avaient l’intention de tuer des juifs: comprenez- vous la différence? 

Et maintenant passons à l’incipit: “nous éprouvons un sentiment de honte”. Non, Monsieur Lerner: personne ne vous a donné le droit de parler au nom de tous les juifs, et donc, je vous prie, si vous avez des opinions à exprimer, ou bien des positions à assumer, faites le en première personne. Première personne du singulier, j’entends dire. 

Continuons. "abordage d'amateurs... une des pages parmi les plus sombres dans l’histoire de Tzahal”, que vous écrivez par la suite, en tachant de faire passer une opinion personnelle par un fait accompli. Mais les choses ne sont pas du tout ainsi. Cette opération conduite par Tzahal, bien au contraire, restera dans les pages qui montrent la moralité de l’Etat d' Israël qui, selon les très profondes valeurs étiques, depuis toujours, guident ses actions et ses choix, a donné l’ordre à ses hommes de descendre sans arme, tout en connaissant les grands dangers auxquels ils étaient exposés. Si des fautes peuvent être imputées à qui a organisé l’opération, sont éventuellement celles-ci, certainement pas celles pour lesquelles vous avez déjà émis un verdict  sans même avoir eu la décence d'écouter, auparavant, toutes les parties en cause. 

“Défaite morale”?  “Sentiment de culpabilité”? J’étais en Israël,  pendant ces jours, et parmi les gens je n’ai pas trouvé trace de ces sentiments: mais vous, d’où les avez-vous sortis? 

Poursuivons. Vous écrivez que cette action “détruit l’équilibre stratégique du Moyen Orient dans lequel la Turquie servait comme élément stabilisateur”. Non, Monsieur Lerner: la Turquie n’a plus ce rôle et cette fonction depuis que le parti islamique est arrivé au pouvoir et a choisi d' avoir, au contraire, une fonction déstabilisante depuis que le président Obama a commencé à tout faire pour la pousser en cette direction. Dites, Monsieur Lerner, n’avez vous pas le doute que le choix de la Turquie est de soutenir cette attaque militaire en pleine règle contre Israël ne soit  pas exactement une démonstration d'équilibre stratégique? Aucun suspect que, dans la situation actuelle de déséquilibre et de crise, l’Iran puisse avoir joué un rôle fondamental? 

N’êtes vous pas touché par le suspect que sur la situation actuelle de déséquilibre et de crise puisse avoir joué un certain rôle l’Iran?

Et encore, expliquez-moi, svp: pourquoi, pour critiquer le ministre Ayalon, chargé de donner des explications, vous ne trouvez rien de mieux que de revenir sur un épisode vieux de cinq mois? Est-ce, peut être, parce que vous n’avez pas des meilleurs éléments? Moi, par exemple, je l’ai rencontré mardi dernier, et les impressions que j’ai pu en tirer sont totalement opposées aux vôtres.  
et encore: “ la Freedom Flotilla des pacifistes” et “l’initiative humanitaire”; mais je vous demande, Monsieur Lerner: les avez-vous vus? Avez-vous vu les photos des armes? Avez-vous vu les séquences de l’attaque sauvage contre les soldats d’Israël, sans armes ou presque, avec des bâtons, des barres de fer, des billes d’acier, des bouteilles cassées, des couteaux? Avez- vous vu les tirs de grenades? Avez-vous vu le soldat jeté en bas du pont? Les avez-vous entendu entonner, le jour auparavant, le cri de la bataille, avec l’incitation à tuer les juifs? Et vous appelez ces gens des pacifistes? Mais avez-vous une idée de ce que signifie le mot paix? Et connaissez-vous la proposition du père de Gilad Shalit de soutenir l’opération en échange d’une simple requête de faire rencontrer Gilad par la Croix Rouge? Il n’a pas réclamé pour que l’on lui donne la liberté, Monsieur Lerner, il n’a pas prétendu pouvoir avoir la possibilité de la rencontrer, en échange de son appuis, qu’ils obtiennent le visite par la Croix Rouge: il a proposé qu’ils demandent. Ils ont répondu non. Je vous reformule à nouveau ma demande: avez-vous une idée de ce que signifie le mot paix? Et je me permets d’ajouter: avez-vous une idée de ce qu’est la décence? ?? Vous devriez avoir honte, Monsieur Lerner, et non pas donner des cours de moralité à Israël!

Et puis encore: “la “fragile” leadership de Netanyahu, “le sentiment d’encerclement plein d’angoisse vécu par les israéliens”... Mais qui avez-vous rencontrez? Êtes-vous certains d’avoir été en Israël? Êtes-vous certain d’avoir parlé avec des Israéliens?

Et dites moi, Monsieur Lerner, vous qui êtes un grand stratégique, vous qui avez la solution facile, clés en main, vous qui, à différence du “dépourvu” Ehud Baraksavez parfaitement qu’il suffisait “se limiter à bloquer hors des eaux territoriales le convoi hostile”, pourquoi ne pas lui avoir suggéré, éventuellement en lui expliquant comment on puisse rendre effective cette solution si simple– car vous le savez, n’est ce pas, comment bloquer en dehors des eaux territoriales le “convoi hostile” plein de gens armés et prêts à se battre jusqu’au dernier sang...? Mais encore, après toutes ces paroles  si précieuses, encore tonne Gad Lerner, encore il n’est pas content (à la fin de cette lettre vous trouverez le Link qui est à la base de cette citation), vous voulez monter encore plus en haut, vous voulez toucher les cieux et alors vous arrivez à parler des “ trop nombreux symboles douloureux dans le pays qui cultive la mémoire des survécus de la Shoah presque comme s’ il s’agissait d’une religion civile”, et à ce point là je vous dis, avec toute tranquillité: laissez cet argument que vous démontrez n’avoir pas compris. Je me limite à vous rappeler que, en Israël, votre ami Berenboim a osé jouer Wagner qui aurait dû rester tabou, malgré sa grandeur, au moins jusqu’à la mort du dernier des survécus. Vous, exactement comme Berenboim, prouvez de ne pas comprendre ce drame collectif. Je comprends, Monsieur Lerner, que la sensibilité, si on ne l’a pas, on ne peut pas se l’inventer, mais le respect, au moins le respect, je pense qu’il soit possible de le demander de la part de tous! Et respecter, en certaines circonstances, signifie une seule chose: SILENCE. Si vous ne l’avez pas encore compris, il serait le moment que vous commenciez à faire le nécessaire.
 
Presque toute la dernière partie vous la dédiée à votre rencontre avec les “juifs d’origine italienne” et vous écrivez, avec une évidente autosatisfaction, que vous n’avez eu aucune attaque. Vous n’en présumez pas la raison? Je vous la révèlerai moi-même, Monsieur Lerner: les juifs qui aiment Israël ne sont plus à votre écoute car ils savent déjà en avance, mot après mot, ce que vous allez dire, et justement ils n’ont pas envie d’ entendre ces mots là, car ils ont tellement d’occasions pour les écouter, identiques, sur la bouche de tous ceux qui haïssent Israël et des antisémites qui peuplent la planète entière: ils ne meurent pas de l’envie de devoir sortir de chez eux pour en entendre d’autres. Donc, je vous prie, ne vendez pas le comportement de ceux qui sont venus vous écouter comme  position typique des juifs italiens qui vivent en Israël: ce qui ne l’est pas, et nous le savons parfaitement. La vérité est plutôt que vous, comme tous ceux qui ont créé Jcall et Jstreet, êtes comme ces juifs, qui malheureusement ont toujours été présents, qui lèvent leur voix pour créer des divisions, à long terme toujours funestes. Mais vous n’êtes pas des modérés, vous n’êtes pas des sionistes, si, pour faire masse, acceptez les signatures de personnages inqualifiables pour toute personne douée de bon sens (voulez vous des noms? Je ne le pense pas que cela soit nécessaire...).

Et vous, tous ensemble, vous n’avez rien compris de ce qui se passe au Moyen Orient, vous n’avez pas compris que les arabes ne veulent pas un état de Palestine à côté d’Israël (Arafat 1988 vous dit quelque chose? Si cela ne vous dit rien, tâchez de comprendre la clé de lecture de toutes ces cartes géographiques qui représentent une Palestine du Jordan à la mer. Tâchez de comprendre le sens des émissions “culturelles”, de celles pour enfants et pour garçons, que la télévision modérée du pacifiste Abu Mazen transmet régulièrement. Et s’il vous reste quelques minutes libres, tâchez de jeter un coup d’œil sur la constitution d’al Fatah, dans laquelle sont toujours écrits tous les articles qui déclarent objectif primaire et céder la destruction d’Israël). Je vous promets que, si vous ne comprenez pas, je suis prêt à vous l’expliquer personnellement. A ce point vous comprendrez qu’Israël n’a commis aucun “crime maritime”, et peut être vous comprendrez aussi que parler de Intifada comme “d’une révolte interne des arabes avec passeport d’Israël” est un non sens historique. De plus, si vous le préférez, je demanderai à un de vos collègues arabe israélien, tel que Khaled Abu Toameh, qui aura certainement l’honnête  d’admettre que Israël ne “dégrade pas dans le déshonneur”, et que “l’épopée de l’Exodus n’est pas en train de faire naufrage”. 

Et, pour conclure, permettez moi une dernière demande que j’adresse au “démocrate” Lerner: les USA “ont l’auspice d’un changement de majorité politique” en Israël? Est celle ci, selon vous, la façon correcte de gérer les relations entre états amis et indépendants? Ne pensez vous pas que, si telle est la situation, la population d’Israël et tous ceux qui ont à cœur leur sort auraient motif pour être indignés et fâchés? Qu’est Israël? Un état sous tutelle? Est-elle celle-ci  votre conception de démocratie, Monsieur Lerner?

Manuel Segre Amar
http://www.youtube.com/watch?v=IyVG9cPLCP4
Traduction faite par Claudia Bourdin

30 commentaires
je ne trouve pas les mots pour qualifié votre superbe reponse a ce juif italien et gauchiste . j ai vecu 24 ans en italie et je sais ce que vaut ce cretin illuminé . bravo monsieur SEGRE AMAR et merci .PS// je ne pense pas que ce lerner acceptera que vous lui expliqueri ez personnellement certaines choses de l histoire ce n est pas un monsieur tres courageux
Envoyé par David_200 - le Mercredi 9 Juin 2010 à 17:01
MONSIEUR MANUEL SEGRE AMAR : MES CORDIALES FELICITATIONS POUR VOTRE EXCELLENTE LETTRE !!!
Anne-Lise
Envoyé par Anne-lise_002 - le Mercredi 9 Juin 2010 à 20:30
J'approuve et je suis complètement d'accord avec la reponse donnée par Mr Segre Amar à Gad Lerner!!!
Israel, le chaim!
Envoyé par Brambilla - le Mercredi 9 Juin 2010 à 21:52
EXACTEMENT,CRETIN DE GAUCHE ET ILLUMINE.Je suis moi meme de sensibilite de gauche,mais j en ai marre de ces intellectuels veules,pleutres et surtout voulant preserver leur tranquillite>Ils ne se rendent meme pas compte a quel point ils sont suicidaires ces juifs honteux de leur judaisme,qui leur sera toujours reproche,par ailleurs,et ils servent caution a tous les antisemites et antisionistes de la terre.
Beurk,nauseabonds et imbeciles.
Envoyé par André_015 - le Jeudi 10 Juin 2010 à 07:36
je vais être bref et simple .... les simplets pourront comprendre comme ça !
le danger avec des bateaux qui contourneraient le blocus c'est qu'ils transportent des missiles et d'autres armes non? alors débattre de quoi ? des conditions encore plus difficiles pour la prochaine guerre que devra mener Israël ? devons nous prendre le risque d'avoir en plus un front suréquipé au sud ! Cette bande de Gazza qui n'a jamais cessé de nous arroser de roquette ? c'est de ça que nous parlons tous? soyons un peu responsables et parlons des vrais enjeux ! simplement ! Bon ... Ils auraient pu attendre l'entrée dans les eaux territoriales... et être mieux préparés à affronter "une mission humanitaire" même si elle n'est qu'un test pour le hamas pour evaluer le nombre d'armes qu'ils pourraient faire passer dans le futur !
La création d'un état palestinien sonnerait à mon avis le glas pour l'état d'Israël ! Un seul peuple ! une seule terre ! les philistins ne sont plus les philistins ! ils ont été remplacé par les arabes ! il y a longtemps ! Les philistins sont venus de Crête ... et ils ont disparu ... renseignez vous! les historiens ne sont ils pas dignes d'être entendus ?
Envoyé par David_038 - le Jeudi 10 Juin 2010 à 09:07
Mr Segre Amar, je ne sais pas si vous portez des lunettes, si oui, vous devriez les prêter à ce bouffon de Lerner.
cordialement
Ari
Envoyé par Jean-philippe - le Jeudi 10 Juin 2010 à 09:11
Dommage que l'échange n'apporte pas d'arguments nouveaux à confronter.
Quant à la qualité des traductions....quel affront pour la langue française !
YYM
Envoyé par André_001 - le Jeudi 10 Juin 2010 à 09:34
Si quelqu'un a une idée pour faire taire toutes ces personnes qui ont la langue fourchu je suis preneur. Il faut les arrêter. Ils sont plus dangereux que nos pire ennemis. Bravos pour la réponse. Il faut aller plus loin et ne pas les laisser faire. D'ailleurs nos 2 'grand philosophe' qui sont tombés dans le piège l'on bien compris puisqu'on les voient défendre Israel maintenant. Il serait bien qu'ils dissent clairement nous nous sommes fait piégé. Une faut a
Envoyé par Joseph_061 - le Jeudi 10 Juin 2010 à 09:35
Mes messages ne passent plus Triste pourquoi ?
Envoyé par Jean-philippe - le Jeudi 10 Juin 2010 à 10:00
monsieur AMAR bravo , si ce bouffon na pas compris la leçon que vous lui avez donner, alors c est que vraiment,un C..
Envoyé par Andre_010 - le Jeudi 10 Juin 2010 à 10:50
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Dernière mise à jour, il y a 39 minutes