Israël : Défense au Moyen-Orient

Maintenant que la seconde phase de l'affaire Shalit a été réalisée et que 550 autres terroristes palestiniens ont été libérés, le groupe terroriste islamiste Hamas se prépare déjà à son prochain enlèvement.

Lors d'une conférence de presse tenue dimanche soir, le porte-parole de l'aile militaire du Hamas, Abou Obeida, a salué l'accord Shalit et l'a appelé une "réussite de la résistance palestinienne."

Abou Obeida a ensuite ajouté : "notre souhait a été et est toujours de vider les prisons de l'occupation de tous les prisonniers héroïques. Notre succès dans cette entente historique ne nous fera pas abandonner notre devoir sacré qui est la libération de nos guerriers qui sont derrières les barreaux."

Un communiqué, publié dimanche par Izz al-Din al-Qassam, la branche militaire du Hamas, dit : "si nous arrivons à faire libérer 20% de nos prisonniers en échange d'un soldat, alors une telle action devrait se répéter. A nos prisonniers héros : nous continuerons à travailler pour vous, peu importe quel prix nous aurons à payer pour cela."

Suite à la libération de Guilad Shalit en octobre, les terroristes du Hamas à Gaza ont promis qu'il y aurait d'autres enlèvements de soldats de Tsahal.

Lors d'un rassemblement de masse organisé par le Hamas à Gaza le jour où la première phase de l'échange a été conclue, des milliers de personnes criaient : "le peuple veut un nouveau Guilad".

Par ailleurs, Meir Indor, chef du groupe Almagor regroupant des victimes du terrorisme, a averti dimanche que les 550 terroristes libérés pour la seconde phase de l'échange Shalit ne sont pas du "menu fretin" qui n'aurait commis que des crimes légers. Il a déclaré que 220 des 550 palestiniens libérés sont des "cas lourds" comprenant des terroristes qui ont détonné des explosifs contre leurs cibles mais qui n'ont réussi à tuer personne.

Il a été rapporté plus tôt que le gouvernement israélien avait libéré des terroristes "lourds" contrairement à ses promesses que seuls des "voleurs de voitures" seraient libérés lors de la seconde phase de la transaction qui a permis la libération de Guilad Shalit.