Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le chef de la majorité au Sénat, Harry Reid, a déclaré mardi que le Congrès devrait passer un ensemble de propositions de sanctions pétrolières et bancaires pour maintenir la pression sur Téhéran pour qu'il abandonne son programme nucléaire.

Des associés de Reid ont rencontré mardi des tierces personnes non divulguées pour discuter des sanctions, a déclaré son porte-parole, décrivant la réunion de "routinière".

"Chaque jour qui passe sans que l'Iran sente plus de pression, je pense que c'est très mauvais pour le monde et utile pour l'Iran," a dit Reid. "Nous avons besoin d'avancer sur cette question aussi rapidement que possible."

Le mois dernier, Reid avait insisté sur le fait qu'un ensemble de sanctions élaborées par le comité sénatorial des banques devrait progresser sans amendement visant à accélérer son passage.

Plusieurs sénateurs des deux partis souhaitaient avoir la possibilité de faire des changements.

Le sénateur républicain Mark Kirk a une série d'amendements qu'il souhaite proposer, y compris celui qui vise à interdire aux assureurs de couvrir les livraisons de pétrole iranien vers les pays qui ne parviennent pas à faire des réductions "significatives" d'achats de pétrole en provenance de la dictature islamique.

Les résultats ambigus des pourparlers sur le nucléaire à Istanbul entre l'Iran, les Etats-Unis et les cinq autres puissances mondiales le week-end dernier ont galvanisé les législateurs américains à poursuivre des nouvelles sanctions.

"Mon équipe se réunit avec les parties intéressées afin de voir si il y a quelques chose qui peut être mis au point," a déclaré Reid mardi, notant qu'il croyait encore qu'il était préférable de procéder sans amendements, "à moins que nous puissions obtenir l'accord de principe de tout le monde."