Israël : Défense au Moyen-Orient

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a dit être sceptique sur le fait que l'Iran accepte de suspendre son programme nucléaire.

Quelques jours avant des négociations cruciales sur le nucléaire iranien, Netanyahou a dit que la solution diplomatique restait la meilleure option, mais "je ne vois pas la moindre preuve que l'Iran soit prêt à mettre fin à son programme nucléaire."

Les cinq membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne se préparent pour une nouvelle réunion avec l'Iran qui doit se tenir le 23 mai à Bagdad.

Israël affirme que l'arme nucléaire dans les mains de l'Iran menacerait la survie de l'état juif.

Parlant brièvement après une rencontre avec le président tchèque Vaclav Klaus a Prague, Netanyahou a appelé le programme nucléaire iranien "la question primordiale de notre temps."

Il a répété les demandes israéliennes pour que les négociations soient considérées comme réussies : le gel de tout enrichissement d'uranium en Iran, l'envoi du stock actuel d'uranium enrichi hors du pays, et le démantèlement d'une installation d'enrichissement près de la ville de Qom.

"Lorsque cela sera accompli, je serai le premier à applaudir. Mais jusque là, vous devez me compter parmi les sceptiques," a dit Netanyahou.

Netanyahou n'a pas présenté d'ultimatum, mais les responsables israéliens répètent que le temps est compté pour éviter une action militaire. Les Etats-Unis ont également dit avoir des plans en place pour attaquer l'Iran si nécessaire pour l'empêcher de développer des armes nucléaires.

A Prague, Netanyahou a accusé l'Iran d'utiliser les pourparlers juste pour "gagner du temps, un peu comme la Corée du Nord l'a fait pendant des années," allant "de réunions en réunions avec des promesses vides."

"Il semble qu'ils voient les négociations comme une autre occasion de retarder, de tromper et de gagner du temps, a peu près comme la Corée du Nord l'a fait pendant de nombreuses années," a-t-il dit.

"L'Iran est très bon pour jouer ce genre de jeu d'échecs, et vous savez que parfois nous devons sacrifier un pion pour sauver le roi."