Israël : Défense au Moyen-Orient

Le Fatah, la principale faction de l'autorité palestinienne (AP) et le parti du chef de l'AP Mahmoud Abbas, a longtemps été présenté sur la scène internationale comme un partenaire de paix "modéré" pour Israël.

Mais dans une vidéo mettant en vedette des chants et posté sur la page Facebook officielle du Fatah pour son cinquantième anniversaire en décembre dernier, une vidéo traduite par Palestinian Media Watch, le groupe précise que cette impression de modération est loin de la vérité, alors que la faction célèbre les attaques terroristes sanglantes qu'elle a mené depuis sa création.

Dans la vidéo, cinq attentats-suicides et des tirs contre des civils juifs sont célébrés. Un total de 55 personnes ont été assassinées par les terroristes du Fatah au cours des seules attaques glorifiées par la vidéo.

Tout en honorant les kamikazes, le clip montre des images des attaques combinées à des images de terroristes du Fatah lançant des roquettes, comme ils le faisaient contre les citoyens israéliens depuis Gaza au cours de la guerre terroriste du Hamas l'été dernier.

Parmi les terroristes adulés dans la vidéo se trouvent la kamikaze Wafa Idris, la première femme kamikaze qui a tué un israélien, Muhammad Al-Qasir, qui a assassiné trois israéliens, et Ayyat Al-Akhras, qui était la plus jeune femme kamikaze, seulement âgée de 17 ans. Elle a tué deux israéliens et était appelée "une femme qui vaut des milliers d'hommes" dans la vidéo.

Les attaques référencées et saluées dans la vidéo comprennent l'attentat suicide du Café Moment, où 11 israéliens ont été assassinés, l'attaque suicide contre la Yéshiva Beit Israël, dans laquelle également 11 personnes ont été tuées, et l'attentat suicide du Park Hôtel, qui avait fait 30 morts.

Ce message de terrorisme vu dans la vidéo a été vu à nouveau samedi, quand le Fatah a posté une photo de terroristes du Fatah en uniforme et armés d'armes automatiques avec le drapeau de l'organisation de libération de la Palestine (OLP) en arrière plan.

La photo reprenait le texte : "mon ennemi, je te jure que tu n'échapperas pas au peuple et à la révolution."