Israël : Défense au Moyen-Orient

Les soldats de Tsahal ont été chargés par leurs commandants d'éviter de tuer les terroristes, même si ils en repèrent sur le point de jeter une bombe incendiaire ou des pierres sur une voiture, rapporte Makor Rishon. Le seul moment où les soldats peuvent tirer pour tuer est quand il y a un "danger réel de perte de vie", mais les paramètres de cette situation ne sont pas clairement définis.

Le journal cite S., un soldat combattant qui était stationné près de Ramallah il y a quelques semaines, disant que les roches ne sont pas nécessairement définies comme des armes mortelles dans les ordres de Tsahal. Si les roches sont jetées sur des voitures israéliennes sur une route principale, les soldats peuvent tirer dans les jambes des terroristes, et seulement avec l'approbation d'un commandant de compagnie. Dans d'autres cas, le commandant de compagnie autorise seulement à utiliser des balles en caoutchouc.

"Ils veulent que nous touchions un genou ou deux, pour atteindre la dissuasion," résume S.

R., un autre soldat récemment stationné dans la région de Binyamin, a déclaré au journal que lors de séances d'information par les commandants de son bataillon, les soldats se sont vus dire que le commandant du régiment régional, le colonel Israël Shomer, estime qu'un arabe qui est tué devient un martyr, tandis que celui qui est blessé retourne à la maison et sert comme un avertissement aux autres de ne pas s'engager dans le terrorisme.

Ces instructions sont généralement parlées et non écrites, explique le journal.

L'ancien chef du commandement central, le major général Nitzan Alon, a nié dans une interview que l'armée israélienne a été ordonnée de "contenir" le terrorisme, et d'autres officiers de Tsahal ont affirmé que les rapports peuvent découler de malentendus, mais selon Makor Rishon, les témoignages de soldats rend clair que les soldats doivent décider de leur propre chef, en temps réel, si une roche ou une bombe incendiaire lancée contre un véhicule peut tuer quelqu'un ou non, et seulement alors décider d'agir.

Le porte-parole de Tsahal a déclaré au Makor Rishon que les "allusions que les mains des soldats sont liées sont sans fondement. Les combattants ont un éventail de moyens pour faire face au terrorisme populaire, et le spectre des ordres d'ouverture de feu est déterminé sur la base de nombreuses considérations, y compris le maintien de la stabilité dans le secteur. L'armée israélienne fait tout son possible pour sauvegarder le bien-être des citoyens d'Israël en général, et des soldats en particulier."

Les critiques de cette politique d'abstention de recours à la force létale contre des lanceurs de bombes incendiaires ou de roches pointe vers les victimes de ces actes terroristes.

Ces dernières années, de nombreux israéliens, y compris des enfants et des bébés, sont morts par le fait d'embuscades arabes jetant des roches et des cocktails Molotov. "Prévoir c'est gouverner" ou "mieux vaut prévenir que guérir" disent certains. Certainement pas les commandants de Tsahal qui demandent aux soldats d'attendre de voir un israélien mort pour ouvrir le feu !