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Israël : Défense au Moyen-Orient

L'accord avec l'Iran permettra de sauver Assad

L'accord avec l'Iran permettra de sauver Assad - © Juif.org

Bachar al-Assad est le seul "leader" arabe à avoir commenté l'accord nucléaire. Dans des lettres de flatterie qu'il a envoyé au guide suprême iranien Ali Khamenei et au président Hassan Rouhani, il fait l'éloge de la "grande réussite" et propose sa propre évaluation de la situation : que cet accord contribuera a la paix et à la stabilité au Moyen Orient.

Dit simplement, l'accord avec l'Iran promet à Assad que la dictature islamique continuera de le soutenir et de financer l'aider militaire et tout ce qui est nécessaire à sa survie. Tant que l'Iran ne produit pas une bombe, la Syrie ne sera pas touchée.

Bachar a de bonnes raisons de sourire. L'accord de Vienne autorise l'aide iranienne, et il en bénéficiera le plus. Personne n'a exigé son expulsion, personne n'a fait de commentaires à la délégation iranienne à propos de l'aide financière aux organisations en Syrie (plus de 6 milliards de dollars par an), à propos des livraisons d'armes, à propos des assassinats de civils sponsorisés par les Gardiens de la Révolution iraniens, ou à propos de Qassem Suleimani, le commandant de la force Qods, l'unité d'élite des Gardiens, qui a transformé le "palais du peuple" de la Syrie en terrain de jeu privé.

Aucun des négociateurs à Vienne n'a profité de la rare occasion de se plaindre aux iraniens. Plus de 230 000 personnes sont mortes en Syrie, il y a 11 millions de réfugiés et de personnes déplacées, blessées, handicapées, veuves et orphelins, et qui sait combien de personnes disparues sont enterrées ou jetées en prison.

Les Etats-Unis et les cinq autres pays impliqués dans l'accord ont apparemment réellement apprécié mener des négociations avec un état terroriste. Le secrétaire d'état américain John Kerry a un nouvel ami, Javad Zarif de Téhéran. Nous devons prendre en considération la possibilité que, à la lumière du précédent accord sur le nucléaire, les six "diplômés de Vienne" suggèrent maintenant la préparation de négociations sur l'avenir de la Syrie, avec le nouvel ami de Kerry.

Jusque là, les parties vont se retrouver face a l'Arabie Saoudite et la Turquie, qui vont demander des chaises à la table des négociations. Vont-ils exiger de se débarrasser d'Assad ? A-t-il un remplaçant ? De quelle Syrie vont-ils parler, un pays dans lequel plus d'un tiers de la population s'est enfui pour sauver sa vie ? Quelqu'un veut-il vraiment jeter Assad et laisser le pays à des fanatiques comme l'Etat Islamique ou Al-Qaïda (Jabhat al-Nusra) ?

La levée des sanctions imposées à l'Iran, la libération de 150 milliards de dollars gelés à l'étranger, l'annulation de l'embargo sur les armes et les portes qui s'ouvrent aux businessmans sont comme du miel coulant dans les oreilles d'Assad. Le régime de Téhéran le veut. Khamenei a juré samedi que "nous ne renoncerons pas à notre ami dans la région." Les Gardiens de la Révolution savent exactement à qui ils ont à faire. Bachar est le plus commode. Les iraniens veulent que la Syrie reste l'état de transit pour le Hezbollah au Liban et une porte de sortie sur la mer Méditerranée.

Avec le nouveau statut de l'Iran, il n'y aura aucun problème à renforcer le palais, l'armée et les organisations luttant pour Assad en Syrie. Tout ce qu'Assad avait à faire, comme Rouhani, et comme les six ministres des affaires étrangères à Vienne, était de clamer qu'il rejoignait la lutte contre l'Etat Islamique et les organisations terroristes.

1 commentaire
La stratégie d'Obama est claire, pour combattre l'EI sans engager au sol ses GI il a décidé
de s'allier " non officiellement " avec l'Iran ce qui l'a amené au traité qu'il a signé avec l'appui
des autres grand pays désireux de commercer avec l'Iran qui va retrouver ses milliards
gelés depuis des années.
Dans ces conditions, Obama appuie l'axe chiite, Iran-Irak-Syrie avec en prime le Hezbollah
contre les sunnites en général puisque la fêlure avec les dirigeants des états du Golfe est
en marche. Le risque c'est de voir en sous main ces pays aider l'EI comme le fait déjà le Qatar.
La Syrie complètement détruite aux mains des fanatiques et du sanguinaire Assad continue
de se désagréger et sa partition est en cours.
Pour Israël, je pense qu'une partie importante des druzes si Assad vient à tomber seront
tentés de rejoindre leurs frères druzes israéliens et pourquoi pas comme l'on dit :
AVEC ARMES ET BAGAGES et territoire du Golan syrien.
Envoyé par Yvan_001 - le Lundi 20 Juillet 2015 à 11:45
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 37 minutes