Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le dictateur de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, renouvelle ses appels au conseil de sécurité de l'ONU pour adopter une résolution qui mettrait "une date pour la fin de l'occupation israélienne des terres palestiniennes et fournirait une protection internationale pour les palestiniens," selon lui.

L'observateur permanent de l'AP à l'ONU, Riyad Mansour, a cette semaine lu une lettre écrite par Abbas pour l'ONU, dans laquelle le dictateur de l'AP exprime son regret quand à l'absence de mise en œuvre des résolutions de l'ONU relatives au peuple palestinien.

"L'assemblée générale de l'ONU, le conseil de sécurité, le conseil des droits de l'hommes, diverses organisations et institutions des Nations Unies, y compris la cour pénale internationale, ont pris des décisions fermes en faveur de la cause palestinienne, et nous sentons un profond regret pour l'échec de la mise en œuvre de ces décisions," a écrit Abbas dans sa petite lettre.

Abbas a ajouté que les droits des palestiniens ne peuvent pas êtres oubliés, et il a mis en garde sur la situation à Jérusalem, qui, selon lui, pourrait transformer le conflit politique et juridique en un conflit religieux, sans bien entendu préciser que le seul problème à Jérusalem est lui et ses incitations continues à enflammer le Mont du Temple.

Il y a un an, l'AP a présenté une résolution à l'ONU qui appelait Israël à "mettre fin à l'occupation", et de se retirer de Judée Samarie d'ici 2017.

Le projet de résolution aurait fixé un délai de 12 mois pour des négociations sur un règlement définitif et la fin 2017 comme le laps de temps pour compléter un "retrait" israélien de Judée et de Samarie.

La résolution avait été soumise au vote du conseil de sécurité de l'ONU l'année dernière, mais n'a pas récolté suffisamment de voix pour passer.

Abbas avait dit plus tard qu'il irait de nouveau à l'ONU, et a poursuivi ses efforts unilatéraux contre Israël en rejoignant la cour pénale internationale et en déposant des plaintes contre Israël pour "crimes de guerre".