Israël : Défense au Moyen-Orient

Ce dimanche débute la "semaine nationale d'urgence" en Israël, parrainée par l'autorité nationale d'urgence (NEA) et le ministère de la défense.

Au cours de la semaine à venir, les ministères, les autorités locales et les organismes de secours organiseront des exercices simulant une attaque massive de missiles contre Israël.

"La semaine nationale d'urgence a été conçue pour tester les services d'urgence et exécuter les possibles scénarios impliquant des civils," a déclaré le président de la NEA, Bezalel Treiber, à Walla!. "L'un d'eux est la menace de lourds tirs de roquettes du Hamas ou du Hezbollah, afin de tester la résilience du front intérieur israélien, ainsi que la résistance des citoyens et des infrastructures."

Un autre scenario : l'évacuation de la Judée Samarie ou de la région autour de Gaza vers d'autres communautés.

Les citoyens plus proches de la frontière seront évacués avant les autres," a déclaré Treiber. "Le principal objectif initial est les personnes âgées et les personnes handicapées."

"Ce sont des exercices de direction durant lesquels nous rencontrons les divers organismes gouvernementaux ou locaux et travaillons sur des questions telles que la coopération ou le niveau de préparation, et formulons ensemble les conclusions pour préparer au mieux le front intérieur, en collaboration avec des dizaines d'organismes gouvernementaux et plus de 250 collectivités locales."

"Nous allons discuter de la préparation nationale pour évacuer des civils et des communautés entières sous le feu," a-t-il ajouté, notant que le niveau actuel de préparation est "modérée plus".

Les exercices se poursuivront jusqu'à jeudi.

Une enquête de la NEA menée par Shiluv a demandé à 500 répondants de plus de 18 ans des questions liées à la protection civile en Israël.

14% des répondants interrogés ont dit qu'ils évacueraient leurs maisons vers une autre région dans l'éventualité d'une attaque de missiles, mais 40% ont dit qu'ils resteraient chez eux. Parmi ceux qui auraient besoin d'être évacués, la majorité préfèrerait rester avec des parents, alors qu'une petite minorité préfèrerait aller à un endroit organisé pour les personnes évacuées.

90% ont dit qu'ils avaient choisi un espace ou une salle où ils se refugieraient dans l'éventualité d'une attaque de missiles. 33% ont partiellement stocké du matériel et de la nourriture dans le cas d'une autre guerre, 9% se disent bien approvisionnés.

La grande majorité des israéliens étaient "très" (43%) ou "raisonnablement" (42%) au courant des instructions d'urgence émises par le commandement du front intérieur. 63% disent savoir quoi faire en cas d'une attaque de missiles.

Ces connaissances sont plus faibles cependant dans le cas d'un tremblement de terre. 44% ont dit être "très" au courant des préparations aux séismes, 38% se disent "raisonnablement" au courant, 18% disent savoir "peu". Les dispositifs d'alerte ont été installés dans 1 600 écoles sur les 3 100 que compte le pays pour aider à se préparer à des tremblements de terre.

Malgré le niveau de préparation élevé dans l'ensemble, seulement 25% des israéliens disent qu'ils se sentent en sécurité dans leur vie quotidienne. 41% disent qu'ils se sentent "légèrement" en sécurité, ou pas du tout. Les résidents du sud, de façon surprenante, se sentent plus en sécurité que les israéliens du nord du pays selon le sondage. Et dans l'ensemble, 33% des israéliens ont déclaré que dans l'éventualité d'une attaque massive de missiles, ils iraient encore au travail, bien que seulement 9% des parents enverraient leurs enfants à l'école.