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L'archéologie contre la délégitimation d'Israël

L'archéologie contre la délégitimation d'Israël - © Juif.org

Tisha Be Av est un jour profondément enraciné dans l'histoire et la mémoire juive, associé à la destruction des deux Temples de Jérusalem.

Au milieu des controverses avec les organismes internationaux tels que l'UNESCO, se souvenir du patrimoine religieux et culturel que représente le Temple peut prendre la force de découvertes archéologiques bibliques, quelque chose que le directeur des affaires internationales de la Ville de David, Zeev Orenstein, pense pouvoir renforcer la connexion entre le judaïsme et Jérusalem.

"Si ce genre de choses est construit sur l'idée que rien de tout cela soit arrivé, et qu'ensuite vous sortez de terre un sceau avec les noms des ministres tout droit sorti de la Bible les uns après les autres dans le même verset… ca leur cause des problèmes."

Des sceaux en référence au Roi Ezéchias, des fonctionnaires royaux de niveau inferieur et même d'une femme nommée Elihana bat Gaël, servent comme preuve d'une connexion de 3000 ans entre l'ancien Israël et le pays que nous connaissons aujourd'hui, ajoute Orenstein.

Selon lui, ces découvertes posent problème pour les personnes qui sont engagées à un ordre du jour opposé.

"Malheureusement, aujourd'hui, une grande partie de ce que vous appelez le 'nationalisme palestinien' ou 'l'identité palestinienne' est basé sur le récit que le peuple juif n'a aucun lien légitime avec cette terre… que nous sommes un groupe d'européens blancs," dit Orenstein. "Cela rend les fouilles dans la Cité de David particulièrement problématiques."

Des pétitions pour reconnaître le Mont du Temple comme un site exclusivement islamique ont jusqu'ici rencontré la désapprobation.

Le comité du patrimoine mondial a reporté sa décision le mois dernier de voter sur une résolution récemment proposée qui ferait référence au site comme le al-Haram al-Sharif, son nom musulman.

L'espoir d'Orenstein est que les membres du comité rejettent une telle proposition, utilisant la Cité de David comme son principal élément de preuve.

"Ce n'est pas une question juive, ce n'est pas une question chrétienne, même si elle nierait ces événements qui sont clairement prouvées du point de vue archéologique," dit Orenstein. "Mais vraiment, c'est une attaque contre la vérité, parce que si vous pouvez refuser la vérité objective… demain ce sera autre chose."

Bien que la décision d'octobre soit encore à faire, le soutien de la directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, pourrait faire pencher la balance en faveur d'Israël.

"Nier ou dissimuler toute traditions juives, chrétiennes ou musulmanes porte atteinte à l'intégrité du site, et va à l'encontre des raisons qui ont justifié son inscription en 1981," a écrit Bokova sur le site internet de l'UNESCO.

Quand à Tisha Be Av, les énormes pierres hérodiennes trouvées au pied de l'entrée principale de l'ancien Temple évoquent non seulement un sentiment de perte et de deuil, mais d'une façon convaincante la relation entre le judaïsme et le site.

"D'une part nous nous tenons dans une zone où la destruction de Jérusalem est arrivé, et pourtant, dans le même temps, nous sommes debout dans un endroit où l'on voit la renaissance, le retour et la rédemption d'Israël," dit Orenstein.

"Alors oui, nous avons beaucoup à retenir et il y a beaucoup de leçons que nous devons encore apprendre… mais en même temps, nous sommes en pleine croissance, et en plein essor, et nous sommes à la maison."

Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 36 minutes