Israël : infos Société

Le conseiller municipal de Tel Aviv, Haïm Goren, qui représente le sud de Tel Aviv, a déclaré à Aroutz Sheva que l'état devrait prendre une décision concernant la question de la profanation du Shabbat à Tel Aviv.

Selon Goren, l'état doit décider d'autoriser ou non les supermarchés à Tel Aviv à ouvrir le Shabbat, mais si ce n'est pas le cas, la municipalité de Tel Aviv devrait décider de la question.

"L'état doit décider de manière ordonné ce qui est permis et ce qui ne l'est pas," dit Goren. "Pas seulement dire non, il doit y avoir une véritable discussion de toutes les parties. L'état est un état juif, mais il est également démocratique, et les 'haredim doivent le comprendre."

"Je vois un problème plus important dans les complexes commerciaux qui génèrent beaucoup d'échanges contradictoires et qui nuisent à garder le Shabbat dans la sphère publique, plus que les kiosques qui fournissent de la nourriture de base aux gens le Shabbat," a-t-il dit.

Goren croit qu'il est possible d'utiliser les transports en commun le jour du Shabbat, mais seulement de façon limitée. "Personne ne veut des transports publics qui fonctionnent entièrement le samedi. Mais pour la culture et les loisirs, il devrait y avoir des transports publics, et donc les résidents n'auraient pas à utiliser des véhicules privés, ce qui permettrait de minimiser la profanation du Shabbat.

"Je ne vois pas les 'haredim quitter le gouvernement sur les kiosques ou les transports publics limités le Shabbat, tant qu'il y aura une discussion sérieuse et un consensus de la majorité avec des compromis des deux côtés," a-t-il affirmé.

Goren n'a pas peur de s'attaquer à la question de la grande population d'immigrants clandestins dans le sud de Tel Aviv. "Nous attendons avec impatience la décision de la cour suprême qui devrait être prise dans les prochains jours et voir si les juges acceptent la position du gouvernement sur le transfert des infiltrés vers un pays tiers."

"Ce n'est pas comme si demain tous les infiltrés partiront du sud de Tel Aviv, ce sera progressif. L'espoir est que chaque année, quelques milliers d'infiltrés partent," a-t-il dit.

Selon Goren, la natalité des immigrants illégaux menace Tel Aviv. Il a dit que les migrants ont une natalité de "plus de 1000 par an". "Cela signifie que chaque année nous devons construire 30 salles de classe préscolaires, ce qui pose problème. Ces 1000 naissances produisent un niveau de menace social élevé dans le sud de Tel Aviv."

"Prenons par exemple le quartier d'Hatikva, qui abrite une communauté juive traditionnelle. Aujourd'hui, il y a 16 écoles préscolaires, dont 13 pour les étrangers, la population juive ne vient plus vivre dans le sud de la ville," a-t-il dit.

Goren a averti : "il faut regarder vers l'avenir, si la tendance se poursuit, nous aurons une situation très problématique où les juifs du sud de Tel Aviv deviendront minoritaires."