English Version Force de Défense d'Israel sur Internet
Inscription gratuite
AccueilInfos IsraelBlogs Juifs et IsraéliensVidéo IsraelOpinions : monde Juif et IsraelLe MagTOP SitesLa BoutiqueJuif.org TV

Israël : Défense au Moyen-Orient

Est-ce qu'Israël s'inquiète des avertissements russe sur la Syrie ? Non !

Est-ce qu'Israël s'inquiète des avertissements russe sur la Syrie ? Non ! - © Juif.org

Des rapports contradictoires, pour la plupart non confirmés et non officiels, sont apparus ces derniers jours concernant les interprétations israélo-russes de la guerre en Syrie. Les rapports suivent l'admission de Jérusalem que ses avions de combat ont attaqué vendredi des missiles transférés au Hezbollah via la Syrie.

L'admission rare, qui était contraire à la politique israélienne traditionnelle d'ambigüité de ne pas confirmer ou nier les raids passés, a déclenché une chaine d'événements dans lesquels, quelques heures après l'attaque, l'ambassadeur d'Israël à Moscou a été convoqué au ministère russe des affaires étrangères et prié de donner des explications.

Les medias ont indiqué que le président Vladimir Poutine, qui est le sauveur du régime syrien, a exprimé sa colère, tandis que le dirigeant syrien Bashar Assad vantait que Poutine avait promis de freiner Israël. Les commentateurs israéliens ont écrit que la liberté opérationnelle dont jouissait jusqu'alors l'armée de l'air israélienne est terminée.

Mais à en juger par les déclarations des dirigeants israéliens et des commandants militaires au cours des derniers jours, il semble qu'ils ne soient pas vraiment inquiets.

Le premier ministre Benyamin Netanyahou en visite d'état en Chine, le ministre de la défense Avigdor Lieberman et le chef d'état-major de Tsahal, Gadi Eisenkot, sont demeurés indomptables, délivrant plus ou moins le même message selon lequel Israël continuera à poursuivre ses intérêts de sécurité nationale et à défendre ses lignes rouges en Syrie.

La politique israélienne n'est pas interventionniste, à trois exceptions près. L'une est que Tsahal réplique par air et terre quand des roquettes tirées depuis la Syrie touchent le plateau du Golan, peu importe que les tirs soient intentionnels ou pas. Une autre est l'établissement de réseaux terroristes proches de la frontière israélienne. Les tentatives de le faire ont eu pour résultat l'assassinat de commandants syriens, iraniens et du Hezbollah. La troisième et plus importante exception est le bombardement occasionnel, sans admission, des convois ou des entrepôts stockant des missiles à longue portée envoyés d'Iran via la Syrie et destinés au groupe terroriste Hezbollah au Liban. Depuis 2013, une vingtaine de ces raids ont été enregistrés par les medias sur la base des déclarations officielles de la Syrie ou des rares revendications de responsabilité israéliennes.

Depuis que Moscou a déployé ses forces en Syrie il y a 18 mois, Israël a ajouté un autre facteur à l'équation. L'état juif a atteint des ententes avec la Russie afin de reconnaître les intérêts de l'autre et d'éviter des erreurs ou même des combats entre leurs deux forces aériennes. Ces compréhensions sont formulées dans la création de lignes de communication directes entre les renseignements et les forces aériennes des deux pays, et sont connus comme un "mécanisme de déconfliction."

La réaction des principaux élus politiques et militaires israéliens indique qu'ils sont mieux au courant que quiconque de la situation réelle sur le terrain, en particulier Lieberman, qui est considéré comme proche et comme ayant une bonne compréhension de l'administration Poutine. Il est très probable que Poutine joue un jeu bilatéral, il comprend les préoccupations et les intérêts des israéliens, mais quand Israël confirme avoir attaqué la Syrie, il n'a d'autre choix que de dénoncer publiquement.

Cependant, en plus des accords avec la Russie et des lignes rouges, il y a maintenant un autre intérêt israélien plus important : empêcher le déploiement du Hezbollah ou des milices irakiennes chiites parrainées et guidées par des officiers iraniens près de la frontière israélo-syrienne sur le Golan.

Les récents succès du régime d'Assad et la défaite attendue d'ISIS en Irak et en Syrie rendent ce scenario de plus en plus possible. L'Iran et le Hezbollah rêvent de se positionner sur la frontière et menacent ainsi d'ouvrir un second front après la frontière libanaise contre Israël lors de la prochaine guerre.

Israël s'est engagé à y mettre un terme soir en parvenant à une autre entente avec Poutine, soit en influençant Assad, l'Iran et le Hezbollah dans ce sens, soit, en dernier recours, par la force.

2 commentaires
C'était netaniahu insistait avait conclu un accord lui-même avec Poutine. Des paramètres changeants de cet accord, qui changent de jour en jour, montrent combien il est ridicule de jouer avec des directeurs du KGB qui deviennent présidents.
Envoyé par Esther_057 - le Jeudi 23 Mars 2017 à 18:57
---toi esther , tu ne comprends rien ,,,,,,-- tu parles comme les arabes --c'est la faute des --juifs----
-- pour la politique,,,accords---pas d'accords,,,,bombardement ou-pas--voyage ou pas---
---
--- c'est la faute de BIBI ?? par qui tu veux le remplacer ?? par ton chef --gauchiste comme toi ?
on ne sait ou tu habites,,mais des gens comme toi , grouillent de partout, néfastes pour notre pays !!!

-- fais un séjour à gaza ou Ramallah,c'est ta place,,,,change ton nom ,rien à voir avec ta politique raciste,,,
Envoyé par Chabbat - le Jeudi 23 Mars 2017 à 22:32
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 43 minutes