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Un certain nombre de députés de la faction conservatrice du parlement iranien ont appelé le président iranien Hasan Rouhani à être jugé pour les problèmes économiques de la république islamique.

Rouhani a été convoqué mardi devant le parlement pour expliquer sa réponse à la situation économique, qui provoque de nombreuses protestations contre le gouvernement. C'était la première fois que Rouhani était convoqué devant le parlement depuis son entrée en fonction en 2013.

Rouhani a nié que l'Iran était confronté à une crise économique. "Il ne faut pas dire que nous sommes confrontés à une crise. Il n'y a pas de crise. Si nous disons qu'il y en a une, cela deviendra un problème pour la société, et ensuite une menace."

"Vous pouvez parler de l'emploi, des devises étrangères, de la récession, de la contrebande… Je pense que le problème est dans la vision des gens sur l'avenir," a-t-il ajouté.

"Les gens n'ont pas peur des Etats-Unis, ils ont peur de nos désaccords. Si les gens voient que nous sommes unis, ils réaliseront que les problèmes sont résolus," a-t-il déclaré au parlement. "Nous ne permettrons pas à une bande d'anti-irakiens réunis à la Maison Blanche de conspirer contre nous."

Le président iranien n'a présenté aucune proposition politique concrète pour relancer l'économie iranienne à la suite des nouvelles sanctions américaines.

Le parlement a voté pour rejeter la plupart des explications de Rouhani, certains demandant son inculpation.

Le député de droite Mojtaba Zolnour a déclaré que Rouhani avait créé un "palais des rêves" avec l'accord nucléaire de 2015 avec l'ancien président américain Barack Obama. "Avec un seul coup de pied de Trump ce palais a été démoli et vous n'aviez aucune alternative."