Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le gouvernement jordanien a rejeté dimanche un plan de paix américain qui aurait été présenté aux palestiniens sur la base du concept d'une confédération palestinienne-jordanienne.

Le rejet a eu lieu peu après que le chef de l'autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas ait déclaré dimanche lors d'une réunion avec des membres de la Knesset et le groupe d'extrême-gauche La Paix Maintenant que les envoyés du président Donald Trump, Jason Greenblatt et Jared Kushner, aient recommandé cette idée.

Un porte-parole du gouvernement jordanien, Jumana Ghanimat, a répondu en disant qu'une "confédération entre la Jordanie et la Palestine n'est pas ouverte à la discussion. La position de la Jordanie est ferme et claire en ce qui concerne la question palestinienne – une solution à deux états et la création d'un état palestinien sur les frontières de 1967."

Selon Abbas, il a dit aux envoyés de Trump qu'il accepterait un tel arrangement à la condition qu'Israël fasse également partie de la confédération.

Abbas a également affirmé qu'il "rencontrait constamment les dirigeants du Shin Bet – nous sommes d'accord sur 99% des problèmes."

Durant la rencontre, à laquelle participait la présidente La Paix Maintenant, Shaked Morag et les députés Mossi Raz (Meretz) et Ksenia Svetlova (Union Sioniste), Abbas a déclaré que Kushner et Greenblatt "m'ont demandé si je croyais en une fédération avec la Jordanie."

"Je lui ai dit : oui. Je veux une confédération triangulaire avec la Jordanie et Israël. J'ai demandé si les israéliens accepteraient cette proposition," a déclaré Abbas.

Abbas a ajouté croire que les Etats-Unis étaient une force hostile contre les palestinien, et "ferment le processus de paix. Les Etats-Unis veulent détruire complètement l'UNRWA."

Abbas a également réitéré que l'appareil sécuritaire de l'AP "maintient la coordination sécuritaire quotidienne avec la défense israélienne" et que son personnel "fait tout son possible pour qu'aucun israélien soit blessé."

L'administration Trump a annoncé vendredi qu'elle cesserait de fournir toute aide financière à l'Office de Secours et de Travaux des Nations Unies (UNRWA), accusé de délibérément gonfler le nombre de réfugiés palestiniens réels.