Israël : Défense au Moyen-Orient

Les enquêteurs de l'ONU ont confirmé mercredi que les forces loyales au gouvernement syrien avaient utilisé du gaz chloré lors de trois attaques contre la banlieue de Damas et la ville d'Idlib au début de l'année, commettant de fait des crimes de guerre.

La conclusion figure dans un rapport soumis par la commission d'enquête sur la Syrie. Dans l'ensemble, la commission a documenté 39 attaques à l'arme chimique en Syrie depuis 2013, dont 33 ont été menées par les forces gouvernementales.

Une source de l'ONU a déclaré à Reuters qu'il n'était pas encore clair qui était derrière les six attaques restantes.

L'utilisation du gaz chloré comme arme a été interdite par la convention sur les armes chimiques, ratifié par la Syrie, ont noté les chercheurs.

Selon eux, les forces gouvernementales syriennes ont mené "des attaques aveugles dans des zones civiles densément peuplées" dans le cadre d'un effort visant à reconquérir l'est de Ghouta. Ces attaques comprenaient l'utilisation d'armes chimiques à Douma, à l'extérieur de Damas, les 22 janvier et 1er février. Les armes chimiques ont été lancées à l'aide de roquettes d'artillerie fabriquées en Iran.

A Idlib, le gaz a été utilisé le 4 février.