Israël : Défense au Moyen-Orient

Le greffier du bureau de l’exécution, qui détient l’autorité d’un juge, a déclaré que le ministère israélien des finances devait verser une indemnité de 14 millions de shekels à 52 collaborateurs d’Israël arrêtés et torturés par les forces de sécurité de l’autorité palestinienne.

La confiscation sera effectuée à la suite du rejet par la cour suprême, en novembre dernier, de la demande de l’autorité palestinienne de retarder l’exécution d’une saisie de 14 millions de shekels pour compenser les collaborateurs.

En avril 2017, le tribunal du district de Jérusalem a déclaré que l’autorité palestinienne avait torturé 52 collaborateurs d’Israël. Dans le verdict de 1 800 pages, le juge Dori a décrit les atrocités, y compris la torture, le viol, le prélèvement d’organes et même le meurtre. A la demande des avocats des plaignants, le jugement a été scindé : l’argent en question s’élève à 13,2 millions de shekels pour les jours passés en « faux confinement », le reste de l’indemnité étant versée aux collaborateurs, chacun en fonction des conditions dans lesquelles il a été emprisonné et selon les tortures subies.

Les avocats Aryeh Arbus et Barak Kedem qui représentent les plaignants, ont déclaré en réponse : « nous nous félicitons de la justice tardive et partielle qui a été rendue avec les collaborateurs, qui ont payé avec leur liberté et leurs organes. Nous regrettons que nous ayons été contraints de mener des procédures de recouvrement longues et difficiles contre l’état afin de retenir et payer les collaborateurs avec l’argent des taxes de l’autorité palestinienne. Nous espérons que cette décision sera appliquée dans un délai raisonnable par l’état. »