Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le président français Emmanuel Macron a proposé dimanche un sommet entre le président russe Vladimir Poutine et le président américain Joe Biden, et la proposition a été acceptée en principe par les deux parties, a indiqué l'Elysée, selon l'AFP.

Le communiqué indique que Macron a également proposé un sommet en Ukraine avec toutes les parties concernées.

Dans le même temps, l'Elysée a également souligné qu'un sommet Poutine-Biden « ne pourra avoir lieu que si la Russie n'envahit pas l'Ukraine ».

La Maison Blanche a confirmé plus tard que le président Biden acceptait en principe une rencontre avec le président Poutine si une invasion de l'Ukraine n'avait pas eu lieu.

« Nous sommes toujours prêts pour la diplomatie. Nous sommes également prêts à imposer des conséquences rapides et sévères si la Russie choisit plutôt la guerre. Et actuellement, la Russie semble poursuivre les préparatifs d'un assaut à grande échelle contre l'Ukraine », a déclaré la secrétaire de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki.

L'annonce est intervenue quelques heures après que les États-Unis ont cité des rapports de renseignement indiquant que des officiers militaires russes avaient déjà reçu l'ordre de lancer l'invasion de l'Ukraine.

Les commandants russes « font maintenant tout ce que les commandants américains feraient une fois qu'ils auraient reçu l'ordre de continuer », a déclaré le correspondant à la sécurité nationale de CBS News, David Martin, qui a confirmé la véracité des rapports de renseignement.

L'administration Biden n'a pas encore totalement désespéré d'éviter une guerre à grande échelle, mais les espoirs ne sont pas grands.

S'exprimant sur « l'état de l'Union » de CNN, le secrétaire d'État Antony Blinken a déclaré que le positionnement des forces du président russe Vladimir Poutine si près de la frontière ukrainienne indiquait une incursion imminente.

« Il a suivi le scénario presque à la lettre », a déclaré Blinken. « Nous pensons que le président Poutine a pris la décision, mais jusqu'à ce que les chars roulent réellement et que les avions volent, nous utiliserons chaque opportunité et chaque minute dont nous disposons pour voir si la diplomatie peut encore dissuader le président Poutine de poursuivre cela », a-t-il ajouté.

Plus tard dimanche, l'ambassade des États-Unis à Moscou a averti les Américains d'attaques potentielles dans des lieux publics en Russie, y compris le long de la frontière avec l'Ukraine.

L'ambassade a dit aux Américains en Russie d'« éviter les foules » et « d'avoir des plans d'évacuation qui ne dépendent pas de l'aide du gouvernement américain ».

Dans le même temps, les images satellite de la société américaine Maxar ont révélé qu'il y avait eu plusieurs nouveaux déploiements sur le terrain d'équipements blindés et de troupes en Russie près de la frontière avec l'Ukraine.

« Cette nouvelle activité représente un changement dans le schéma des déploiements de groupements tactiques précédemment observés (chars, véhicules blindés de transport de troupes, artillerie et équipement de soutien) », a déclaré Maxar dimanche, selon Reuters.

Biden a déclaré aux journalistes la semaine dernière qu'il y avait des indications que la Russie avait toujours l'intention d'envahir l'Ukraine et avait annoncé à l'époque qu'il n'avait pas l'intention de parler à Poutine.

Samedi, le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré que les preuves suggéraient que la Russie planifiait « la plus grande guerre en Europe depuis 1945 ».

« Tous les signes montrent que le plan a déjà commencé dans un certain sens », a déclaré Johnson à Sophie Raworth de la BBC.

Les renseignements suggèrent que la Russie a l'intention de lancer une invasion qui encerclera la capitale ukrainienne Kiev, a déclaré Johnson.