Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le Premier ministre Naftali Bennett a évoqué sa visite à Moscou pour rencontrer le président russe Vladimir Poutine et à Berlin pour rencontrer le chancelier allemand Olaf Scholz hier au début de la réunion hebdomadaire du cabinet dimanche.

« Je suis rentré de Moscou et de Berlin il y a quelques heures. J'y suis allé pour aider au dialogue entre toutes les parties, bien sûr avec la bénédiction et les encouragements de tous les joueurs », a déclaré Bennett.

« Comme vous le savez tous, la situation sur le terrain n'est pas bonne. La souffrance humaine est grande et risque de l'être beaucoup plus. Il y a aussi des Israéliens qui doivent rentrer chez eux et des communautés juives en détresse qui ont besoin d'aide. »

« Naturellement, je ne peux pas m'étendre davantage. Nous continuerons à apporter notre aide comme demandé », a-t-il déclaré.

Bennett a déclaré que toute chance qu'Israël a de faciliter la fin de la guerre, aussi mince soit-elle, doit être saisie. « Même si la chance n'est pas grande - dès qu'il y a même une petite ouverture, et que nous avons accès à tous les côtés et à la capacité - je vois cela comme notre obligation morale de faire tous les efforts. Tant que la bougie brûle, il faut faire un effort et peut-être sera-t-il encore possible d'agir. »

« Nous sommes préparés à une vague d'immigration importante en raison de la situation. Le système travaille actuellement sur des scénarios pour absorber un nombre variable d'immigrants, qui seront présentés au Cabinet de sécurité cette semaine. C'est un défi pour l'État de Israël, mais c'est un défi que nous avons relevé dans le passé, à maintes reprises. »

« À de tels moments, alors que le monde est confronté à des troubles et que les Juifs ne sont plus en sécurité là où ils se trouvent, chacun se rappelle à quel point il est important qu'il y ait un foyer pour les Juifs où qu'ils se trouvent ; à quel point il est important que nous ayons l'État d’Israël. »

Concernant les pourparlers sur un retour à l'accord nucléaire de Vienne, Bennett a déclaré : « Une chose importante et positive s'est produite au cours du week-end : le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, s'est rendu à Téhéran et a décidé de ne pas accéder à la demande iranienne de fermer les dossiers ouverts sous la pression politique. Il s'agit d'une décision professionnelle importante de l'AIEA et de Grossi, qui n'ont pas répondu aux pressions iraniennes. »

« Notre position concernant l'accord est bien connue. Les inconvénients de l'accord l'emportent de loin sur ses avantages. En tout cas, l'accord n'oblige en aucune façon l'État d'Israël », a conclu Bennett.