Israël : Défense au Moyen-Orient

La direction du renseignement militaire de Tsahal a préparé un rapport au cours des dernières semaines qui se concentre sur les tendances mondiales, l'Iran et le terrorisme arabe palestinien. Le rapport sera bientôt présenté à l'échelon politique.

Selon Israël Hayom, bien que l'Iran reste la menace la plus sérieuse, il n'est plus au centre du rapport de la Direction du renseignement militaire et est plutôt considéré comme faisant partie d'un réseau plus large de défis auxquels Israël est confronté.

L'instabilité mondiale, résultant de la rivalité américano-chinoise et de l'invasion russe de l'Ukraine, devrait se poursuivre et pourrait s'aggraver au cours de l'année à venir. Le rapport a également noté des tendances démographiques aux États-Unis qui pourraient avoir un impact négatif sur la relation américano-israélienne si ladite relation n'est pas correctement entretenue et cultivée.

L'instabilité mondiale a touché le Moyen-Orient, des pays comme l'Égypte et la Jordanie étant confrontés à des pénuries alimentaires et à une crise économique à la suite de la guerre en Ukraine,

En ce qui concerne l'Iran, le rapport se concentre non seulement sur la menace nucléaire, mais aussi sur les tentatives croissantes de l'Iran d'encourager les actes de terrorisme par les résidents de l'Autorité palestinienne. L'Iran reste le seul financier du Jihad islamique et le principal financier du Hamas à Gaza. L'Iran n'a pas réussi à créer une autre menace à la frontière d'Israël avec la Syrie, mais continue de tenter d'armer le Hezbollah au Liban. Les tentatives de l'Iran de fournir au Hezbollah les mêmes missiles et missiles de précision que l'Iran a fournis à la Russie et qui ont été utilisés contre l'Ukraine ces derniers mois sont particulièrement préoccupantes.

La Direction du renseignement estime que le Hezbollah continuera d'être préoccupé par les problèmes internes du Liban en 2023 et sera donc dissuadé de déclencher une guerre avec Israël.

La Direction du renseignement estime également que l'Iran continuera à faire progresser lentement son programme d'armes nucléaires, mais s'abstiendra de franchir la dernière étape vers la construction effective d'une bombe nucléaire.

La guerre en Ukraine a été citée comme un facteur qui a encore ajouté aux tensions. Les menaces implicites d'attaque nucléaire du président russe Vladimir Poutine ont servi à normaliser le discours de guerre nucléaire sur la scène internationale, et l'attaque contre l'Ukraine, qui a renoncé à un arsenal nucléaire massif dans les années 90 dans le cadre d'un accord international auquel la Russie était partie prenante a montré qu'il n'est pas sage pour les pays de renoncer à leurs armes nucléaires.

Pour la première fois depuis de nombreuses années, la Direction du renseignement militaire a traité Gaza et l'Autorité palestinienne comme la même question au lieu de défis distincts. La principale préoccupation est sur le lendemain du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui en est à sa 17e année sur un mandat de quatre ans et a 87 ans. On craint que le Hamas et d'autres organisations terroristes telles que la fosse aux lions ne comblent le vide laissé par Abbas.