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Le ministère de la Santé a demandé lundi à tous les hôpitaux d'administrer des tests PCR obligatoires aux patients nouvellement hospitalisés jusqu'au 24 septembre, dans un contexte d'augmentation progressive du nombre de patients atteints du coronavirus testés à domicile, ce qui pourrait ne pas refléter le taux d'infection précis.

Le Dr Sigal Libert Taub, chef du département de chirurgie générale du ministère de la Santé, a déclaré dans une lettre adressée à tous les chefs de personnel médical que la mesure resterait en vigueur du 3 au 24 septembre. « Aujourd'hui, la plupart des cas sont découverts à domicile via des kits et non des résultats de laboratoire, ce qui remet en question la capacité d'estimer le nombre de personnes infectées », a-t-elle déclaré.

Il convient de noter que malgré l'avertissement du ministère, ses données montrent une baisse des cas de Covid-19. Samedi, 39 personnes se trouvaient dans un état grave. Cependant, certains de ces patients ont été hospitalisés pour différentes raisons et n’ont reçu un diagnostic de virus qu’après leur arrivée à l’hôpital.

Le Dr Bibiana Hazan, chef du service des maladies infectieuses du centre médical Emek d'Afula, a demandé au grand public de porter des masques dans des zones spécifiques de l'hôpital, en particulier dans le service néonatal et aux urgences, pour protéger les patients. Elle a déclaré que même s’il n'y avait aucune obligation de se faire tester, « il est logique de se faire tester à la maison si vous ressentez quelque chose qui ressemble à la grippe ou au Covid-19. Si quelqu'un reçoit un résultat positif, il doit rester à la maison pendant cinq jours par mesure de responsabilité. Si vous devez quitter la maison, vous devez porter un masque et ne pas vous rendre dans des endroits très fréquentés », dit-elle.

« Si la personne en question est plus âgée ou a des problèmes de santé antérieurs, le test antigénique est essentiel pour détecter le virus et le traiter avant qu'il ne devienne une maladie grave », ajoute-t-elle.