Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le directeur général du Magen David Adom, Eli Bin, a riposté samedi soir contre le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, après que celui-ci ait critiqué Israël pour avoir attaqué une ambulance près de l'hôpital Shifa à Gaza.

L’armée israélienne a expliqué vendredi que l’ambulance avait été frappée par un avion israélien parce qu’elle était utilisée par des terroristes du Hamas et non par des patients.

Guterres a écrit sur X samedi : « Je suis horrifié par l’attaque signalée à Gaza contre un convoi d’ambulances devant l’hôpital Al Shifa. »

« Depuis près d’un mois, les civils de Gaza, y compris les enfants et les femmes, sont assiégés, privés d’aide, tués et chassés de leurs maisons par les bombardements. Cela doit cesser », a-t-il ajouté.

Bin a ensuite répondu à Guterres et a écrit : « Les corps de nos ambulanciers ont été retrouvés avec leurs gants médicaux toujours en place, assassinés par le Hamas alors qu’ils soignaient les blessés. Nos chauffeurs d’ambulance ont été exécutés de sang-froid alors qu’ils étaient assis à la place du conducteur. »

« Nos ambulances ont été intentionnellement incendiées et détruites par des terroristes du Hamas pour empêcher toute tentative de sauver les victimes », a ajouté Bin.

« Antonio Guterres, pourquoi ces attaques délibérées contre le Magen David Adom, la Croix-Rouge israélienne, ne sont-elles pas dignes de votre « horreur ? On se souviendra à jamais de vous comme du Secrétaire général de l’ONU qui a aidé les terroristes et refusé de condamner le meurtre d’Israéliens », a conclu le directeur général du MDA.

Ce n’est pas la première fois que Guterres fait des commentaires controversés concernant Israël. Le chef de l’ONU a récemment provoqué un tollé lorsqu’il a déclaré que l’attaque du Hamas contre Israël « ne s’était pas produite en vase clos » et a semblé imputer cette attaque à Israël.

« Le peuple palestinien est soumis à 56 ans d’occupation étouffante. Ils ont vu leurs terres progressivement dévorées par les colonies et en proie à la violence, leurs économies étouffées, leurs populations déplacées et leurs maisons démolies. Leurs espoirs d’une solution politique à leur sort se sont évanouis », a-t-il ajouté.

Après que ses propos aient été largement condamnés, Guterres a affirmé que ses propos avaient été mal interprétés et qu’il avait effectivement condamné le Hamas.